Le témoignage de Guy Guelboa Dalal : deux années de cauchemar dans les geôles du Hamas

Le témoignage de Guy Guelboa Dalal, rescapé de deux ans de captivité aux mains du Hamas, a bouleversé le pays. Dans un extrait diffusé avant son entretien complet prévu pour le week-end, l’ancien otage décrit avec courage les sévices, les humiliations et la brutalité qu’il a subis. Au-delà du récit individuel, son témoignage jette une lumière glaçante sur le système de torture mis en place par les terroristes — un système dont l’ampleur dépasse ce que beaucoup imaginaient possible, même après le 7 octobre.

Guy, encore marqué physiquement et psychologiquement, raconte avec une précision bouleversante des scènes que personne ne devrait vivre. Son récit commence par un détail que seuls les survivants osent formuler : la vulnérabilité extrême d’un homme nu, arraché à sa dignité, face à la cruauté méthodique d’un geôlier. « Il me laissait me doucher, puis me traînait hors de la salle de bain sans me laisser remettre mes vêtements », explique-t-il. « Il m’a jeté sur un fauteuil… et a commencé à me toucher. J’ai gelé. »

La suite est encore plus insoutenable. Face à l’agresseur armé, Guy tente un geste de lucidité, un dernier appel à une part d’humanité supposée : « C’est interdit en islam, tu le sais. » Mais la seule réponse qu’il reçoit est la froideur d’un fusil collé à sa tempe et la lame d’un couteau sur sa gorge. « Si tu racontes, je te tue. »

Pour la première fois, un rescapé révèle de manière aussi directe un abus sexuel perpétré par un terroriste du Hamas contre un otage masculin. Ce témoignage pulvérise le mensonge entretenu depuis des mois par les soutiens de Gaza, qui nient les violences sexuelles du 7 octobre et des mois suivants. Il expose le Hamas dans ce qu’il est réellement : non pas un mouvement politique, mais une organisation criminelle, animée par une volonté de domination, de destruction et d’humiliation.

Le témoignage de Guy n’est pas isolé. D’autres rescapés, notamment Rom Breslavski, revenu lors de la dernière libération, ont également commencé à briser le silence. Dans des extraits publiés par le Daily Mail et issus de son entretien à l’émission « HaTzinor », Rom raconte la même mécanique : nudité forcée, privation de nourriture, isolement complet, menaces permanentes. « On m’a enlevé tous mes vêtements… J’étais attaché, affamé, nu. » Il raconte avoir prié pour que la journée se termine, pour que la violence cesse, ne serait-ce qu’un instant.

Plus déchirant encore, il répond sans détour lorsqu’on lui demande si ces actes se répétaient : « Oui… c’était la partie la plus terrible. Des choses qu’on n’a pas vues même à l’époque de Hitler. » Les mots sont durs, mais ils viennent d’hommes qui ont vécu l’impensable.

Le récit de Giy prend aussi une dimension collective lorsqu’il évoque la situation des femmes et des jeunes captives. L’intervention d’Aviva et Keith Siegel, anciennement otages à Gaza, devant la commission de l’ONU contre la torture à Genève, confirme que les sévices rapportés ne sont pas anecdotiques. Aviva décrit une jeune fille de 16 ans contrainte de se déshabiller sous le regard fixe d’un terroriste. Une autre femme raconte un viol brutal dans une douche. Et malgré l’interdiction de consoler les victimes, Aviva avoue : « Quand j’ai vu cette jeune fille sortir en tremblant, je n’ai pas pu m’empêcher de la serrer dans mes bras. »

Les récits concordent, se complètent, s’emboîtent. Ils forment un tableau incontestable : le Hamas utilise la violence sexuelle comme arme, comme stratégie, comme outil d’humiliation psychologique. Ces méthodes s’inscrivent dans la continuité d’un système totalitaire qui ne reconnaît ni dignité, ni droit, ni humanité à ses prisonniers.

Le témoignage de Guy s’inscrit dans un contexte plus large : celui d’un retour difficile à la vie. Après deux ans de captivité, il suit aujourd’hui un processus de réhabilitation mentale et physique. Les images partagées après sa libération, le montrant amaigri et marqué, avaient déjà révélé l’ampleur de la souffrance. Mais le récit rendu public aujourd’hui en expose la nature profonde.

Sa famille et ses amis ont lancé un appel à soutien financier, soulignant que son parcours de guérison sera long, coûteux, et jalonné de traumatismes qui nécessiteront un accompagnement spécialisé. La société israélienne, habituée à se mobiliser pour ses rescapés, répond déjà massivement.

Il y a dans ce témoignage quelque chose de plus que la douleur individuelle : un devoir de mémoire immédiat, un rappel brutal de ce que représentent réellement les ennemis d’Israël. À Genève, à New York, dans les capitales occidentales où certains relativisent les atrocités du Hamas, les paroles de Guy et de Rom font voler en éclats la propagande mensongère. Elles rappellent que derrière les débats politiques, diplomatiques ou idéologiques, des êtres humains ont subi des atrocités inimaginables.

Et tandis qu’Israël continue de combattre le Hamas sur les fronts militaires, judiciaires et médiatiques, ces témoignages rappellent ce qui est en jeu : la protection d’un peuple qui refuse que ses enfants, ses femmes, ses hommes soient livrés à des bourreaux sans visage et sans morale.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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