Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a lancé un appel au service de sécurité pour obtenir des éclaircissements concernant la contrebande du sperme du terroriste emprisonné en Israël, Ahmed Shamali. Dans son appel, le ministre a demandé des explications, comment il se fait que la sécurité autour du prisonnier n’a pas réussi à empêcher de faire sortir du sperme des murs de la prison qui a été transféré à sa femme.
Les proches du ministre disent que bien que ce cas spécifique de contrebande ne se soit pas produit pendant son mandat de ministre mais avant qu’il ne soit nommé à ce poste, il le prend très au sérieux et estime que les terroristes dans les prisons israéliennes doivent être traités durement, et travaille donc à durcir la politique concernant leurs conditions d’incarcération.
Hier soir, l’épouse du prisonnier palestinien de la bande de Gaza, Ahmed Shamali, qui est détenu à la prison de Nafha, a déclaré qu’elle avait donné naissance à deux paires de jumeaux en utilisant du sperme qu’il a réussi à faire sortir clandestinement de la prison.
Sur le point d’accoucher, elle a été transférée de la bande de Gaza à l’hôpital Makassad de Jérusalem-Est.
Début mai, elle a donné naissance à quatre bébés prématurés et ils y sont restés pour surveillance et traitement en raison de leur état de santé. Dimanche dernier, elle est rentrée avec eux chez elle dans la bande de Gaza. Selon des organisations palestiniennes, depuis 2012, les épouses des prisonniers ont donné naissance à 118 enfants grâce au sperme sorti clandestinement de la prison, après 78 opérations de contrebande.
Ahmed Shamali a été condamné à 18 ans de prison pour appartenance au mouvement Fatah et atteintes à la sécurité. Il a purgé 15 ans de sa peine et devrait être libéré dans 3 ans.