Le terrorise qui avait 21 ans, résidant du quartier de Silwan à Jérusalem-Est, Abdel Rahman al-Shaludi a lancé sa voiture dans une foule de gens à un arrêt de tramway à Givat Tahmoshet dans la capitale de Jérusalem.
Il a été abattu par la police alors qu’il tentait de s’échapper, il avait écrit sur « Facebook » des post avec des appels à la violence pour « protéger Al-Aqsa ». Trois des membres de sa famille sont dans une prison israélienne. Il a été arrêté en Février sur des soupçons de conduite désordonnée.
La vidéo de l’acte terroriste à un arrêt de tram à Givat Tahmoshet de Jérusalem, montre qu’il ne laisse aucun doute , que le crime était volontaire et Israël ne doute pas qu’il s’agit d’une attaque terroriste. Cependant, les médias internationaux ne partagent pas cette opinion, ils écrivent un « prétendu acte de terrorisme » et « l’assassinat d’un résident de Jérusalem-Est » par la police.
La mère de al-Shaludi prétend que, après sa sortie de prison, son fils avait des problèmes avec la psyché, et le médecin l’a envoyé vers un psychiatre. Une visite d’un psychiatre a été fixé le 9 Novembre selon elle.
Les parents ont nié que al-Shaludi avait en prison rejoint le Hamas. Son cousin a dit sur « Haaretz » que « après la guerre à Gaza, tous se sont identifiés avec le Hamas », mais ce n’était pas le cas pour al-Shaludi, selon lui.
À Silwan et dans d’autres quartiers arabes de Jérusalem-Est , al-Shaludi est devenu un martyr qui a été « assassiné de sang-froid. »
Cette attaque terroriste sur l’arrêt de tramway montre bien l’atmosphère à Jérusalem. Ce jeudi, la ville a fait face à quelques incidents de jets de pierres et des feux d’artifice dans les quartiers arabes, et une femme arabe a été même blessée dans le quartier juif de la Vieille Ville.
Hier dans la soirée à Givat Tahmoshet, une centaine d’israéliens en colère ont organisé une manifestation bruyante, le police a arrêté 12 personnes et a stoppé la manifestation, craignant des troubles entre arabes et juifs.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé son mécontentement quant à la «réaction lente » de la communauté internationale, qui, à son avis, devrait condamner fermement l’attentat mais n’a pas dit « un mot, ni même un demi-mot » sur cet attentat qui a tué un bébé de 3 mois.