L’image aurait pu prêter à sourire si elle n’était pas le dénouement d’un acte terroriste délibéré : deux jours après l’attentat à la voiture-bélier qui a visé un groupe de soldats israéliens à l’entrée de Kfar Yona, l’auteur de l’attaque, Arkan Khaled, a été retrouvé… en sous-vêtements, perché sur une grue dans un chantier de construction. Une arrestation insolite, mais qui met fin à une traque nationale.
L’opération s’est conclue ce samedi dans une zone située à seulement 800 mètres du lieu de l’attentat. Grâce à un drone de surveillance survolant la zone, les forces de la police des frontières (Magav) ont pu repérer le suspect et procéder à son interpellation sans résistance. Il a été immédiatement transféré à l’unité d’interrogation du Shin Bet pour un débriefing approfondi.
Jeudi matin, Arkan Khaled a foncé délibérément au volant d’un véhicule de marque Toyota — avec plaque d’immatriculation israélienne — sur une station de bus à l’entrée de Kfar Yona. Huit soldats, qui attendaient là, ont été blessés : deux ont été touchés plus gravement, les six autres plus légèrement. La violence de l’impact a rapidement orienté les enquêteurs vers un attentat nationaliste.
Fait troublant : le véhicule utilisé n’a pas été volé. Il appartenait à un résident de la communauté bédouine du sud du pays. Ce dernier a été arrêté et interrogé, alors que les forces de sécurité cherchent à déterminer s’il a eu connaissance ou participation indirecte dans la préparation de l’attaque.
Après l’attentat, le terroriste a abandonné son véhicule près de Beit Lid et a fui probablement à pied. Un important dispositif a été mis en place : hélicoptères de la police, bouclage de routes et fermetures des points de passage menant vers la ville palestinienne de Tulkarem. Cette mobilisation a duré plus de 48 heures dans des conditions climatiques difficiles.
Le chef de la police israélienne, le commissaire Dany Levy, s’est déplacé sur les lieux pour féliciter les forces impliquées dans l’arrestation : « J’ai été témoin de votre détermination ces trois derniers jours. Vous avez tenu sous une chaleur écrasante, des heures durant, sans faillir à la mission. Il n’y a pas plus fier que moi de votre engagement. »
Ce genre d’attentat, où un civil arabe utilise un véhicule civil immatriculé en Israël pour attaquer des soldats, n’est pas une première. Il témoigne du danger grandissant de « loups solitaires » ou de cellules dormantes qui opèrent depuis le cœur même du territoire israélien. Il soulève également des questions sensibles sur le contrôle et la surveillance dans certaines populations minoritaires, notamment dans la société bédouine, où des liens familiaux, tribaux ou religieux peuvent servir de réseau de soutien logistique aux terroristes.
Pour mémoire, ce type de stratégie — consistant à fondre sur des civils ou militaires avec un véhicule — est régulièrement encouragé dans les incitations au terrorisme du Hamas et des groupes affiliés, et fait partie de leur mode opératoire récurrent depuis l’intifada des couteaux. Voir article sur le Hamas sur Wikipedia
Alors que les discussions internationales se concentrent sur le front de Gaza ou sur les axes diplomatiques avec l’Arabie saoudite, ce genre d’événement rappelle que le front intérieur reste vulnérable et que la vigilance doit être constante, même en dehors des zones traditionnellement considérées comme à risque.
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Parce qu’en Israël, la sécurité n’est pas une abstraction mais une réalité quotidienne, et que face à la barbarie, la réponse israélienne restera toujours : traquer, arrêter, juger — ou neutraliser.
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