Mardi matin, le tribunal militaire de Beit Lid s’apprête à discuter de la prolongation de l’arrestation des réservistes soupçonnés d’avoir torturé un prisonnier.
A 15h00, la détention de neuf suspects de l’unité 100, qui gardaient des terroristes du Hamas et arrêtés hier dans un centre de Sdeh Teiman, devrait être prolongée.
En prévision d’une nouvelle émeute, les militaires se rassemblent à Beit Lid, qui ont accompli leurs tâches en Samarie et dans la bande de Gaza, mais ont quitté leurs lieux de déploiement pour protéger une base militaire en Israël contre les Israéliens selon leurs chefs.
Lundi, la police n’a pas dispersé les manifestants qui sont entrés par effraction dans la base et ont longuement pilonné sur les portes de la prison pour libérer les prisonniers.
La police répond aux critiques de Tsahal : « Les forces de police ont agi pour faire respecter la loi dans le cadre d’une manifestation près de la base de Beit Lid. Il convient de préciser que, contrairement à diverses publications, la police n’a reçu aucune plainte concernant des menaces de la part des militaires. L’incident a été géré de manière professionnelle et décisive et le contrôle a été rapidement obtenu. »
Dans la matinée, les suspects sont interrogés pour identifier les responsables de l’agression sexuelle du terroriste qui lui même a violé des femmes juives.