Les autorités russes ont permit à Yafa Issakhar un entretien avec sa fille, mais un juge moscovite a posé aujourd’hui une condition impossible à sa mère: ne pas parler l’hébreu avec sa fille, mais uniquement dans une langue comprise par les geôliers.

«Hadashot 12», l’avocat de la famille Issakhar, a rajouté que la réunion a été reportée au lendemain et le juge a annoncé que ce serait la dernière visite autorisée si Yafa violait son interdiction et commençait à parler avec sa fille en hébreu.

La semaine dernière, un employé de la chaîne de propagande d’Etat russe RT s’est rendu en tant que « défenseur des droits de l’homme » dans un centre de détention provisoire près de Moscou, où la jeune Israélienne était assise. Il a dit que Naama Issakhar se sentait bien, « apprend activement le russe » et déjà « parle bien » dans cette langue.

La mère de Naama, Yafa Issahar, est à Moscou et tente d’obtenir justice devant les tribunaux russes. Son avocat a fait appel de la condamnation du tribunal de Khimki, qui condamnait Naama à une peine de 7,5 ans d’emprisonnement pour «trafic de drogue» – une tentative de transit de 9,6 grammes de haschich à travers Moscou.