Il fallait le voir pour le croire. Un hôpital, en apparence ordinaire, soignant des civils. Et dessous ? Un complexe militaire souterrain. Un tunnel long de plusieurs centaines de mètres, doté de portes blindées, de pièces climatisées, de vivres, d’armes, et même de cellules de détention. Une véritable forteresse construite par le Hamas… sous les pieds de patients palestiniens.

Ce que Tsahal vient de révéler au monde est stupéfiant. Ce n’est plus seulement une hypothèse. C’est une preuve matérielle, irréfutable, filmée, mesurée, documentée. Le Hamas n’utilise pas les civils comme des boucliers humains par accident : il en a fait une stratégie.

Et ce tunnel n’est pas un abri de fortune. C’est une installation digne d’un État. Un bunker en béton armé, conçu pour résister aux frappes, protégé par la présence de l’hôpital européen de Khan Younès. C’est là que se cachait Mohammed Sinwar, l’un des cerveaux militaires de l’organisation, récemment éliminé par une opération chirurgicale de Tsahal. Là aussi, selon des éléments encore confidentiels, auraient transité des otages israéliens capturés lors des attaques du 7 octobre.

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Mais plus que la prouesse d’ingénierie terroriste, ce tunnel incarne l’inversion morale absolue du Hamas. Soigner en surface, tuer en profondeur. Exploiter la compassion internationale pour masquer une infrastructure de guerre. Et quand Israël réagit ? Le Hamas crie au crime de guerre.

Tsahal, de son côté, a méthodiquement démantelé le réseau. Les ingénieurs du génie militaire ont cartographié les couloirs, identifié les zones minées, sécurisé les zones civiles. Chaque mètre avancé a été documenté. Ce n’est pas une opération de représailles. C’est une opération de dévoilement.

Et maintenant que la lumière est faite, une question s’impose : qui va encore oser défendre la thèse selon laquelle le Hamas agit pour le peuple palestinien ?

Ce tunnel n’a pas été construit pour protéger des enfants. Il n’a pas été conçu pour abriter des médicaments. Il a été creusé pour piéger Israël. Pour capturer. Pour tuer. Pour dissimuler.

Cette révélation est aussi un test pour la communauté internationale. Car désormais, le double discours ne tient plus. Soit l’on condamne la militarisation des hôpitaux – et on reconnaît qu’Israël avait raison d’agir. Soit l’on continue à appliquer un traitement d’exception à une organisation terroriste, au nom d’une cause palestinienne qu’elle-même a trahie depuis longtemps.

Dans ce tunnel, il n’y avait ni drapeau de la paix, ni clinique de campagne. Il y avait des armes, des ordinateurs, des prisonniers. Et l’odeur du mensonge.

Israël, en publiant ces images, ne cherche pas à justifier une guerre. Il cherche à montrer pourquoi elle est nécessaire. Ce n’est pas une guerre contre Gaza. C’est une guerre contre une stratégie cynique, qui sacrifie sa propre population pour faire pleurer l’opinion mondiale.

Le tunnel de Khan Younès restera comme un symbole. Celui d’un Hamas démasqué. Et d’un Israël, une fois encore, contraint de faire ce que personne d’autre ne veut faire : défendre la vérité, même quand elle dérange.