Avec un tel nom prédestiné, le Club des Vautours (Vulture Club) est un groupe secret sur Facebook s’adressant aux journalistes et correspondants à l’étranger, ainsi qu’aux militants des droits de l’homme.

Mardi, un festival anti-Israël s’est rapidement développé sur ce groupe Facebook, après la publication du rapport du gouvernement israélien qui a innocenté Tsahal d’avoir tué Mohammed Al-Durah en septembre 2000. La revendication que des soldat israéliens aient été responsable de la mort du petit Mohammed avait été l’étincelle qui avait mis le feu aux poudres initiant la 2ème intifada.

Les journalistes et les militants de ce groupe ont commencé par se moquer du rapport, puis à attaquer Tsahal et à accuser le lobby sioniste d’influencer les médias…Comme quoi, ceux qui nous rapportent l’info, qui sont nos oreilles dans le monde et qui remplissent nos journaux, n’ont rien à envier aux antisémites qui voient des sionistes partout!

Peter Bouckaert, le directeur de Human Right Watch, a rejeté le rapport qu’il a appelé « des mensonges typiques de Tsahal » et a ajouté « comme d’habitude, cela leur prend beaucoup de temps pour construire un mensonge ». Pour finir, il a « incendié » le New York Times pour avoir publié le rapport en disant: « Ce n’est pas du bon journalisme de rapporter les allégations [du gouvernement israélien] comme si elles étaient crédibles, alors que ce n’est qu’un paquet de mensonges. »

Par la suite, divers correspondants des médias-phares, comme Associated Press ou Agence France-Presse, sont intervenus.

« Le lobby juif utilise toute sa puissance, et peut faire passer n’importe quoi dans les plus grands journaux anglophones comme le New York Times  » a déclaré Javier Espinosa de El Mundo. Il a ajouté « ça n’arrange pas notre manque de crédibilité et cela encourage les théories du complot, quand nous sommes utilisés comme outils de propagande. »

Jerome Delay, chef-photographe d’Associated Press pour l’Afrique du Sud, a jugé bon d’affirmer: « L’armée israélienne pense que la terre est plate. »

Les journalistes se sont aussi attaqués à Philippe Karsenty, le fondateur de Média Ratings, une agence de notation des médias qui avait mis France 2 devant les tribunaux après les avoir accusés d’avoir commis un montage impliquant Tsahal lors de la mort de Mohammed Al-Durah.

« Putain non, ce n’est pas vrai que tout le monde, en France, sait que ce reportage est de l’intox comme le dit Karsenty » a écrit Marc Bastian, journaliste à l’AFP, en ajoutant, « tout le monde sait que Charles Enderlin est un homme honnête et Karsenty est un extrémiste »….Bouckaert lui a répondu « ce sont des mots gentils que tu utilises pour décrire Karsenty, j’aurais ajouté d’autre descriptifs après le mot « extrémiste. » Sur quoi, Bastian a rétorqué cyniquement: « Je suis toujours très poli. »

Bouckaert, qui est directeur du département « Urgence » à Human Rights Watch a décliné l’invitation du Washington Free Beacon de commenter ses écrits sur le groupe. Il a seulement dit que ce groupe fréquenté par l’ISM – est un groupe de support aux terroristes du Hamas – qui est aussi « un groupe secret, et nos discussions sont confidentielles. »

Le fondateur de Human Rights Watch, Robert Bernstein a publiquement rompu avec le groupe en 2009, car le militantisme anti-Israël falsifiait et déformait le conflit Israélo-Arabe.

Le Vulture Club est fort de 3500 adhérents.

Espinosa a refusé de donner des explications via son compte twitter. Il a bizarrement écrit « vous avez déjà eu des exemples de cette page Facebook. » L’Associated Press n’a pas répondu au demande du Washington Times de clarifier l’information.

—-Source: http://p.washingtontimes.com/news/2013/may/22/reporters-human-rights-activists-trash-israel-secr/?page=all#pagebreak

Yoram Halberstam pour Alyaexpress-News

 

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