Israël entre-t-il avec tous les pays en période de ralentissement économique? Le Bureau central des statistiques a publié des données préliminaires sur la croissance de l’économie israélienne au deuxième trimestre de 2019.
Selon le CSB, en avril-juin, la croissance n’était que de 1% sur un an (ce qui signifie qu’avec les mêmes résultats, d’ici la fin de l’année, la croissance sera de 1%).
C’est après la croissance économique de 4,7% sur un an au premier trimestre. C’est l’une des plus fortes récessions de ces dernières années. Depuis le début de 2017, une baisse comparable a été enregistrée au premier trimestre de 2017 (0,8%) et au deuxième trimestre de 2018 (1,1%).
Au quatrième trimestre de 2018, la croissance était également beaucoup plus importante – 4,2%.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Le CSB note qu’une partie importante de la baisse d’avril à juin était due à une baisse de la consommation privée (1,3%), principalement de voitures neuves. Le trimestre dernier, un nouveau réseau de taxes vertes pour les voitures a été introduit. Auparavant, pour économiser de l’argent, les consommateurs s’empressaient d’acheter des voitures et, par conséquent, les importations de voitures ont quintuplé au cours du dernier trimestre.
Maintenant que la réduction des avantages pour les voitures vertes est entrée en vigueur, la demande de voitures s’est effondrée.
Les exportations de biens et de services ont augmenté de 4,6%, soit près de deux fois moins qu’au premier trimestre (8,3%).
Yaakov Sheinin, PDG de Economic Models, a déclaré dans une interview à Ynet que les indicateurs de croissance ne sont « pas simplement mauvais, mais mauvais ». Selon lui, cela est le résultat d’un manque d’investissement de 10 ans, car « l’économie ne se mesure pas aux milliers de voitures achetées et aux touristes israéliens à l’étranger, mais à la situation actuelle du secteur ». Il pense qu’Israël va à peine terminer l’année avec une augmentation de 2,7%.
Les experts attirent l’attention sur un ralentissement encore plus marqué des économies développées du monde. Ainsi, en Grande-Bretagne (où bien entendu l’attente du Brexit a joué un rôle), la croissance a été négative au 2e trimestre (-0,2%). En Allemagne, la croissance a également été négative (-0,1%). En général, la croissance dans l’UE a été de 0,2%, au Japon de 0,4% et aux États-Unis de 2,1%.
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