Lundi 20 août, DEBKAfile a révélé que l’Égypte avait placé 60 tanks dans le nord du Sinaï sans coordination avec Israël, comme monnaie d’échange avec les Etats-Unis  pour acquérir une aide économique américaine et en s’abstenant d’un rapprochement avec l’Iran.

Comme l’Egypte n’a toujours pas lancé son offensive majeure contre les bastions des djihadistes d’Al-Qaïda  dans le Sinaï, le Caire a du mal à expliquer la présence non autorisée de ses chars et ne cesse de présenter des excuses boiteuses.

Mardi, les responsables égyptiens ont essayé de détourner le problème en justifiant leur installation dans le Sinaï, à cause des sabotages répétés du gazoduc entre Israël et la Jordanie. Plus tard, ils ont dit que les chars étaient nécessaires pour défendre le nord du Sinaï de la ville d’El Arish.

Depuis l’offensive anti-terroriste, il y a trois semaines, Israël a autorisé l’Égypte à installer ses chars pour combattre les terroristes de Al Qaida, mais pour un délai limité de quelques jours.

Pour rappel, Israël a déployé un Dôme de fer à Eilat dimanche 19 août, cinq jours après que deux missiles Grad aient été lancées contre la ville touristique. Selon des sources militaires, l’Egypte aurait envoyé un avertissement à Al-Qaïda qu’il est prié de se tenir à distance.

Israël a demandé à la Maison Blanche, le Pentagone et le Département d’Etat à Washington d’intervenir auprès du Caire et de les faire retirer. Le Caire n’a jamais demandé ou reçu l’autorisation d’Israël pour placer ses chars.

Ce n’est que lorsque Jérusalem s’est plaint à Washington que les officiers égyptiens ont contacté les officiers de Tsahal.