Un vaste convoi de militants pro-palestiniens, baptisé Caravane Soumoud (ce qui signifie « résistance » en arabe), a entrepris depuis le 9 juin 2025 de rallier la bande de Gaza par voie terrestre. Parti de Tunis en Tunisie, ce convoi de plusieurs centaines de personnes – dont des avocats, des médecins, des étudiants et des citoyens ordinaires venus de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie et de Libye – voyage à bord d’environ 300 véhicules (une dizaine d’autocars et une centaine de voitures). Son objectif déclaré est de « briser le blocus » imposé à Gaza et de délivrer un message de solidarité à la population palestinienne. Les organisateurs affirment vouloir acheminer une aide humanitaire symbolique et dénoncer les restrictions israéliennes, même s’ils admettent ne pas s’attendre réellement à entrer à Gaza. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une « Marche mondiale vers Gaza » prévue le 15 juin, qui devait voir des milliers d’activistes de plus de 50 pays converger vers Rafah, à la frontière égyptienne, en signe de protestation contre le blocus.
Des membres de la caravane Soumoud – dont des militants et sympathisants algériens et tunisiens – agitent des drapeaux palestiniens depuis un bus alors que le convoi se dirige vers Gaza via le poste-frontière de Rafah, ici photographiés à Zawiya en Libye le 10 juin 2025. Ce convoi terrestre réunit des volontaires de tout le Maghreb, unis par la volonté de défier le blocus israélien de Gaza. L’initiative est avant tout symbolique, ne transportant pas de véritable aide matérielle mais un message de solidarité envers la population gazaouie assiégée.
Après avoir traversé sans encombre la frontière entre la Tunisie et la Libye le 10 juin, la caravane a été accueillie triomphalement à Tripoli, capitale libyenne, par une foule enthousiaste. Le gouvernement libyen de Tripoli a même apporté son soutien moral à l’initiative : le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah a salué le « chaleureux élan de solidarité » du peuple libyen en faveur de Gaza. Les participants au convoi, quant à eux, y voient « un acte symbolique » de résistance, destiné à montrer aux Palestiniens qu’ils « ne sont pas seuls » face au siège de Gaza. Le timing de ce périple coïncide avec d’autres tentatives internationales pour aider Gaza : quelques jours plus tôt, un bateau humanitaire (la flottille Freedom Flotilla), transportant notamment l’activiste écologiste Greta Thunberg et d’autres militants des droits humains, a tenté de rallier les côtes de Gaza avant d’être intercepté en mer par la marine israélienne. Forts de ces soutiens populaires, les militants du convoi Soumoud espèrent atteindre l’Égypte d’ici la fin de la semaine, en empruntant l’est de la Libye – contrôlé par les forces du maréchal Haftar – puis en entrant dans le Sinaï égyptien pour gagner le poste-frontière de Rafah, seule porte de Gaza vers le monde extérieur non contrôlée par Israël.
Le Caire justifie un blocage pour raisons sécuritaires
Arrivé aux portes de l’Égypte, le convoi se heurte désormais à l’intransigeance des autorités égyptiennes. Officiellement, Le Caire n’a délivré aucune autorisation d’entrée aux militants maghrébins à ce stade. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a été explicite dans un communiqué publié le 11 juin : il souligne « l’importance de faire pression sur Israël pour lever le siège de Gaza », tout en prévenant que toute initiative sur le sol égyptien en soutien à la Palestine doit obtenir une « autorisation préalable ». En d’autres termes, l’Égypte accueille favorablement le principe d’une solidarité internationale envers Gaza, mais refuse tout mouvement non coordonné sur son territoire. Le communiqué précise que les visites de délégations étrangères pro-Palestine dans la zone frontalière de Gaza doivent impérativement respecter les procédures en vigueur et être approuvées via les canaux officiels (ambassades, organisations humanitaires accréditées, etc.). « Pas de visa, pas d’entrée » : sans visas égyptiens valides ni coordination diplomatique officielle, la caravane Soumoud ne sera pas autorisée à poursuivre sa route vers Rafah, a martelé Le Caire.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les raisons invoquées par l’Égypte sont avant tout sécuritaires. Le nord du Sinaï, région adjacente à Gaza par où devrait transiter le convoi, est classé « zone d’opérations militaires » par les autorités égyptiennes et hautement militarisé. Depuis des années, l’armée égyptienne y combat une insurrection djihadiste (affiliée à Daech) et impose un strict contrôle des déplacements. Aucun rassemblement massif étranger n’y est toléré sans surveillance, d’autant que Le Caire craint des débordements incontrôlés. « La sécurité des visiteurs ne peut être garantie en dehors des itinéraires approuvés », avertit ainsi le ministère égyptien, qui met en garde contre toute tentative de contourner les règles même sous prétexte humanitaire. Au-delà du prétexte sécuritaire, l’Égypte veille également à sa souveraineté : permettre à un convoi étranger de forcer symboliquement la frontière de Rafah, ce serait risquer un incident diplomatique et militaire majeur. On se souvient qu’en 2011 et 2012 déjà, des militants internationaux avaient tenté des « marches vers Gaza » et que des frictions s’étaient produites aux frontières. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, farouchement opposé aux mouvements islamistes depuis son arrivée au pouvoir, n’a aucune intention de voir son territoire utilisé comme tribune par des activistes qu’il juge potentiellement hostiles. En façade, Le Caire affiche son soutien à la cause palestinienne ; mais dans les faits, sa priorité reste la stabilité interne et régionale, quitte à verrouiller hermétiquement l’accès à Gaza sur son flanc.
Demande israélienne et coordination tacite
La fermeté égyptienne face au convoi ne relève pas du seul hasard – elle fait écho aux attentes exprimées par Israël. Mercredi 11 juin, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a publiquement exhorté l’Égypte à bloquer la progression du convoi Soumoud vers Gaza. Dans un communiqué sans ambages, Katz déclare avoir ordonné à l’armée israélienne (Tsahal) de barrer la route à ces « manifestants djihadistes venus d’Égypte » qui chercheraient à s’infiltrer à Gaza. Il ajoute : « J’attends des autorités égyptiennes qu’elles empêchent l’arrivée de manifestants djihadistes à la frontière israélo-égyptienne et qu’elles ne leur permettent pas de se livrer à des provocations ou de tenter d’entrer dans la bande de Gaza, un acte qui mettrait en péril la sécurité des soldats israéliens ». Autrement dit, Jérusalem compte sur Le Caire pour contenir cette foule pro-palestinienne avant qu’elle n’atteigne Rafah. Katz va même plus loin en soulignant que ces militants représentent « également un danger pour le régime égyptien et une menace pour tous les régimes arabes modérés de la région ». Par cette formule, le ministre israélien cherche à rallier Le Caire à sa vision : celle d’une menace islamiste commune qui pèserait à la fois sur Israël et sur ses voisins arabes modérés.
Si aucune coordination officielle n’est ouvertement admise, tout porte à croire qu’Israël et l’Égypte sont sur la même longueur d’onde. Depuis la signature de leur traité de paix en 1979, les deux pays entretiennent une coopération sécuritaire discrète mais solide, en particulier dans la péninsule du Sinaï. Le Caire, qui redoute autant qu’Israël une déstabilisation de Gaza pouvant se propager à sa propre frontière, n’a en réalité aucun intérêt à laisser passer ce convoi. En coulisses, des échanges entre les services de renseignement égyptiens et israéliens ont vraisemblablement eu lieu pour éviter un incident frontalier. On se rappelle qu’en mai 2021 ou encore lors de l’offensive du Hamas d’octobre 2023, l’Égypte avait déjà renforcé son dispositif à Rafah pour empêcher des infiltrations de combattants ou de réfugiés incontrôlés. Cette fois encore, Le Caire agit en partenaire objectif d’Israël, en verrouillant sa frontière pour prévenir toute provocation. Israël Katz a d’ailleurs averti que si, par improbable laxisme, l’Égypte laissait passer le convoi, Tsahal se tiendrait prête à « prendre les mesures nécessaires pour les empêcher d’entrer à Gaza ». Un tel scénario impliquerait possiblement l’intervention directe de l’armée israélienne en zone frontalière – une perspective que ni Jérusalem ni Le Caire ne souhaitent réellement voir se produire. On comprend donc que l’armée égyptienne soit déjà positionnée pour stopper physiquement la caravane si elle tentait d’approcher Rafah sans feu vert officiel.
Enjeux et implications pour la sécurité régionale
Le bras de fer autour de cette caravane ne se joue pas qu’à l’échelle locale : il touche à la sécurité régionale au sens large. Pour Israël, voir débouler plusieurs milliers de militants exaltés à sa frontière sud-ouest serait un cauchemar sécuritaire. Même désarmés, ces manifestants pourraient tenter de forcer l’entrée de Gaza ou provoquer des heurts, mettant en danger tant les soldats en faction que les civils des deux côtés. Un scénario de chaos à Rafah menacerait de rouvrir un front inattendu au sud, alors même que Tsahal est déjà mobilisée à Gaza et vigilante au nord (face au Hezbollah libanais). La perspective de troubles à la frontière égyptienne inquiète également Le Caire : une bousculade incontrôlée, des échauffourées ou – pire – l’infiltration de combattants armés au sein du convoi pourraient embraser le Sinaï. Permettre le passage du convoi serait prendre le risque d’une escalade impliquant l’Égypte, Israël, et possiblement les factions armées palestiniennes. Au contraire, en bloquant fermement ces activistes avant qu’ils n’atteignent Rafah, l’Égypte contribue à désamorcer une crise potentielle.
Du point de vue de la sécurité régionale, l’attitude égyptienne envoie un signal fort : aucune initiative unilatérale non coordonnée ne sera tolérée pour ce conflit hautement inflammable. Cela pourrait avoir pour effet de dissuader d’autres tentatives similaires à l’avenir. Si la caravane Soumoud était autorisée à progresser librement, cela aurait pu inspirer d’autres « marches sur Gaza » depuis différents pays, multipliant les foyers de tension. En fermant la porte, Le Caire montre l’exemple et conforte l’idée qu’en dernier ressort, ce sont les États de la région – et non la rue arabe – qui contrôlent les paramètres du conflit israélo-palestinien. Cette fermeté pourrait ainsi rassurer les pays voisins (comme la Jordanie ou l’Arabie saoudite) qui redoutent aussi les débordements populaires liés à Gaza. Sur un plan plus immédiat, empêcher le convoi d’atteindre Gaza garantit le maintien du blocus tel qu’il est en place depuis des années, blocus qu’Israël juge indispensable pour empêcher le réarmement du Hamas et l’importation d’armes dans l’enclave. Bien que décrié par de nombreux pays et ONG, ce blocus fait partie intégrante de la stratégie de containment du Hamas par Israël – une stratégie qu’Égypte, États-Unis et d’autres acteurs considèrent, sinon idéale, du moins préférable à une ouverture incontrôlée des frontières de Gaza. En somme, la décision de bloquer le convoi Soumoud s’aligne avec la volonté de préserver un semblant de stabilité dans une région déjà en proie aux conflagrations.
Échos dans la presse internationale
La tentative de la caravane maghrébine et la réaction égypto-israélienne ont suscité des réactions contrastées dans les médias à travers le monde. La presse israélienne et pro-israélienne a largement soutenu la fermeté affichée par Le Caire. Le Times of Israel a repris les propos d’Israël Katz dénonçant des « manifestants djihadistes » et soulignant le danger qu’ils représenteraient s’ils atteignaient Gaza. De même, la chaîne i24NEWS a décrit l’itinéraire « transnational » de ce convoi cherchant manifestement à « contourner les restrictions d’accès » à Gaza, en insistant sur le caractère potentiellement provocateur de cette initiative. Dans ces médias, l’accent est mis sur la légitimité de protéger la frontière et sur le risque que des éléments extrémistes ne se mêlent à la foule d’activistes. Le narratif y présente l’Égypte comme un partenaire responsable qui, en bloquant la caravane, empêche une provocation orchestrée par des sympathisants du Hamas.
Du côté des médias occidentaux généralistes, le ton est plus neutre et focalisé sur l’aspect humanitaire et symbolique du convoi. Des agences de presse comme Associated Press ou Reuters ont décrit la caravane Soumoud comme une mobilisation citoyenne cherchant à « attirer l’attention sur le blocus israélien » et à réclamer sa levée pour raisons humanitaires. On évoque les chants, les drapeaux palestiniens brandis en Tunisie et en Algérie au départ du convoi, ainsi que la présence de professions respectées (médecins, avocats) parmi les participants pour souligner le caractère civil de la démarche. Ces comptes-rendus mentionnent évidemment que l’Égypte exige une autorisation pour toute entrée à Gaza, mais sans qualifier ouvertement les militants de « jihadistes ». La presse arabe et musulmane, quant à elle, est divisée. Les médias proches des gouvernements dits modérés (comme la presse émiratie ou saoudienne) ont repris prudemment les dépêches internationales, soulignant la gêne du Caire face à ce convoi imprévu. En revanche, des chaînes comme Al Jazeera ou Al-Araby Al-Jadeed, ainsi que la télévision iranienne PressTV, ont mis en avant la « formidable vague de solidarité arabe » incarnée par Soumoud. Ces derniers insistent sur « les milliers de volontaires » mobilisés contre « la guerre génocidaire » en Gaza et dénoncent par avance la complicité égyptienne dans le maintien du siège. Certains éditorialistes du monde arabe n’hésitent pas à critiquer Le Caire, accusé d’être « sous pression d’Israël » ou même de « trahir la cause palestinienne » en fermant la frontière. Néanmoins, il est à noter qu’aucun État arabe n’a officiellement protesté contre la décision de l’Égypte d’empêcher la caravane de passer. Preuve que, dans les coulisses diplomatiques, la realpolitik et la sécurité priment souvent sur les slogans.
Un fossé entre États arabes et mouvements islamistes
Cet épisode illustre de façon criante les fractures au sein du monde arabe face à la question palestinienne, et en particulier la ligne de démarcation entre États arabes et organisations ou mouvements islamistes. D’un côté, on trouve des gouvernements comme celui d’Égypte – mais aussi la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Maroc ou les Émirats arabes unis – qualifiés de « modérés », qui coopèrent de plus en plus étroitement avec les puissances occidentales et Israël pour maintenir la stabilité régionale. De l’autre, on observe une base militante islamiste et nationaliste (dont le Hamas est l’un des fers de lance, aux côtés de mouvements proches des Frères Musulmans ou d’initiatives populaires plus radicales) qui prône la résistance frontale contre Israël et mobilise l’opinion publique autour de la cause palestinienne. La caravane Soumoud, en rassemblant des militants issus pour beaucoup de la société civile maghrébine (syndicalistes, islamistes d’opposition, défenseurs des droits palestiniens), s’inscrit dans ce courant de contestation transnationale qui fait pression sur les régimes arabes jugés trop passifs. D’ailleurs, les organisateurs tunisiens du convoi ont explicitement déclaré qu’à leurs yeux « les gouvernements arabes n’en font pas assez » pour mettre fin à la guerre à Gaza. Ce reproche vise directement les dirigeants comme Sissi en Égypte, accusés de belles paroles mais de peu d’actions concrètes pour secourir les Gazaouis.
La réaction du Caire – ferme et coordonnée de facto avec Israël – montre à quel point ces régimes modérés restent déterminés à contenir l’agenda des mouvements islamistes. Comme l’a souligné Israël Katz, les autorités établies perçoivent même ces activistes pro-Gaza comme « une menace pour tous les régimes arabes modérés de la région ». En bloquant la caravane, l’Égypte de Sissi envoie un message clair à l’interne et à l’externe : pas de laxisme envers ceux qui défient l’ordre régional existant. On retrouve ici l’écho de la méfiance historique entre, d’une part, des États arabes attachés à leur survie (qui redoutent l’embrasement des foules et l’essor de mouvements révolutionnaires islamistes) et, d’autre part, des mouvements comme le Hamas, perçus comme des prolongements des Frères Musulmans ou de l’idéologie islamiste transnationale. Le fossé s’est creusé ces dernières années, notamment depuis la vague de normalisation entre Israël et certains pays arabes (Accords d’Abraham) et l’alignement de plusieurs gouvernements sunnites contre l’axe pro-iranien et ses alliés islamistes.
En définitive, la décision de l’Égypte d’empêcher le « convoi djihadiste » d’entrer sur son sol met en lumière cette dichotomie du monde arabe. Elle satisfait Israël, qui y voit la neutralisation d’une tentative de provocation dangereuse, et elle rassure les partenaires internationaux soucieux d’éviter une escalade. Mais elle frustre inévitablement une partie de l’opinion publique arabe, pour qui Gaza reste un symbole de résistance et dont une frange militante n’hésite pas à braver les frontières pour faire entendre sa colère. Cet épisode illustre ainsi le dilemme de nombreux États de la région : comment soutenir la cause palestinienne en paroles tout en contenant les ardeurs islamistes domestiques ou voisines ? L’Égypte a clairement choisi son camp – celui de la stabilité et de la coordination sécuritaire avec Israël – quitte à être critiquée par certains de ses frères arabes. En fermant la route au convoi Soumoud, Le Caire réaffirme qu’aucune initiative non étatique ne viendra dicter sa conduite sur la scène géopolitique et sécuritaire. Une position sans équivoque, qui s’inscrit dans une tendance lourde du Proche-Orient actuel : la priorité donnée à la lutte contre l’extrémisme islamiste et à la préservation des régimes en place, même si cela doit passer par des ententes tacites avec l’État hébreu.
Sources : Times of Israel, AFP, Le Monde, Anadolu Agency, Courrier International, Kapitalis, The Jerusalem Post, Arab News, PressTV.
Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur « Accepter », vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site Web. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site Web. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site Web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies. Mais la désactivation de certains de ces cookies peut avoir un effet sur votre expérience de navigation.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site Web. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site Web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.