L’Égypte propose au Hamas de déposer les armes : tensions et divisions au sein d’Israël sur la marche à suivre

Quelques jours à peine après la décision historique du cabinet de sécurité israélien de lancer la conquête totale de la ville de Gaza, une proposition inattendue surgit du Caire. Selon des sources arabes, les médiateurs égyptiens, appuyés par des partenaires régionaux et américains, ont présenté au Hamas une initiative “globale” incluant une exigence centrale d’Israël : le désarmement complet de l’organisation terroriste.

Cette proposition, transmise directement au haut responsable du Hamas Khalil al-Hayya lors de sa visite dans la capitale égyptienne, s’inscrit dans un contexte stratégique tendu. L’objectif affiché : libérer l’ensemble des 50 otages israéliens encore aux mains du Hamas – vivants ou assassinés – contre la libération de prisonniers palestiniens, tout en ouvrant la voie à un accord de cessez-le-feu permanent.

🔗 Infos-Israel.News – Alerte Info 24/24
🔗 Infos-Israel.News – catégorie Israël

Les conditions sur la table : désarmement, retrait et supervision internationale
D’après la proposition, le Hamas devrait accepter :

  • Une nouvelle carte de retrait de Tsahal dans la bande de Gaza, sous supervision arabo-américaine.
  • La suspension immédiate des activités militaires de sa branche armée.
  • Le dépôt total des armes, avec la Turquie et l’Égypte comme garantes du processus.

En échange, un dialogue serait ouvert pour parvenir à un accord de paix durable. Une idée que, jusqu’à présent, le Hamas a toujours rejetée catégoriquement.

Israël sceptique mais attentif
Un haut responsable sécuritaire israélien avertit : « Les chances que le Hamas accepte de se désarmer sont extrêmement faibles. C’est un groupe terroriste dont l’ADN est l’armement et la violence. » Cependant, il reconnaît que la pression combinée de l’Égypte et surtout de la Turquie pourrait, dans un scénario optimiste, infléchir sa position.

Au sein même de l’équipe israélienne de négociation, les avis divergent. Certains estiment que l’écart entre les positions n’est pas insurmontable, d’autres considèrent que le Hamas ne cèdera jamais sur l’essentiel. La nouveauté de cette initiative réside dans le fait que, pour la première fois, les discussions portent sur une solution globale de fin de guerre et non sur un simple arrangement temporaire.

La ligne dure de Netanyahou : pas de demi-mesure
Lors de sa conférence de presse de dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a balayé l’idée de nouveaux accords partiels. Il a déclaré que la victoire viendrait par des “méthodes sophistiquées qui surprendront le Hamas” et a ordonné à Tsahal d’accélérer le calendrier de conquête de Gaza. Pour lui, les conditions imposées par le Hamas – libération des commandos Nukhba, garanties internationales contre la reprise des combats, retrait du corridor de Philadelphie – sont tout simplement inacceptables pour tout gouvernement israélien responsable.

Conquête de Gaza : l’effet levier
Selon l’analyste militaire Ron Ben-Yishai, la décision du cabinet de “conquérir” Gaza vise deux objectifs :

  1. Mettre une pression militaire graduelle mais constante sur le Hamas pour le forcer à revenir à la table des négociations.
  2. Clarifier pour la première fois les conditions officielles d’Israël pour mettre fin à la guerre et définir le “jour d’après” dans la bande de Gaza.

En toile de fond : le sort des otages
Israël reste déterminé à obtenir la libération de ses citoyens, tout en s’assurant que le Hamas ne ressorte pas renforcé politiquement ou militairement d’un accord. La question du désarmement est désormais posée de manière frontale : sans cette condition, la perspective d’une paix durable paraît illusoire.

🔗 Rak BeIsrael
🔗 Alyaexpress-News
🔗 Wikipedia – Hamas
🔗 Wikipedia – Guerre Israël-Hamas de 2023

Conclusion : un test décisif
La proposition égyptienne place le Hamas devant un dilemme stratégique : accepter de déposer les armes et survivre politiquement sous un autre format, ou refuser et faire face à une intensification militaire israélienne visant à le détruire. Pour Israël, le choix est clair : pas de victoire sans démilitarisation complète. Les prochains jours pourraient marquer un tournant majeur dans la guerre et sceller l’avenir de Gaza.

.