Les inspecteurs de bus ne sont plus prĂȘts Ă se taire, câest Ă la lumiĂšre de la grave violence Ă leur encontre qui sâest Ă©tendue ces derniĂšres semaines. Shira Shetrit, une inspectrice de la compagnie Dan, a demandĂ© Ă enregistrer un rapport pour un passager qui nâavait pas payĂ© son voyage. En rĂ©ponse, il lâa attaquĂ©e.
« Je suis montĂ© dans le bus et jâai attendu que cette personne sorte le rav-Kav. Entre-temps, jâai commencĂ© Ă observer dans le bus, et jâai vu que comme dâhabitude il ne payait pas. Cette personne, ĂągĂ©e de 75 ans, est connue. Il a Ă©tĂ© averti plusieurs fois Ă ce sujet. Je me suis dĂ©jĂ disputĂ© avec lui quand il mâa dit : je nâai pas Ă payer.
« Soudain, jâai ressenti un coup paralysant dans le dos. Pendant deux secondes, je nâai pas compris ce qui sâĂ©tait passĂ©. Il a commencĂ© Ă me frapper et ne sâest pas arrĂȘtĂ©. Le bus Ă©tait silencieux, personne ne sâest levĂ© pour lâaider. Je nâai rien fait car le chauffeur roulait trop vite et au milieu dâun rond-point, cela met en danger des vies humaines. Le chauffeur a criĂ© sur tout le monde. Il sâest levĂ© pour mâaider. En une fraction de seconde avant que le chauffeur nâouvre la portiĂšre et ne lâĂ©loigne pour que je puisse descendre , quelquâun sâest levĂ© et lâa dĂ©placĂ©. De plus, jâai reçu des coups â et le bus sâest juste arrĂȘtĂ©. »
« Cela a commencĂ© Ă 06h20, et ca a durĂ© jusquâĂ 06h25. Cinq minutes entiĂšres. Ma camĂ©ra corporelle Ă©tait allumĂ©e pendant tout lâĂ©vĂ©nement. »
Sâest-il arrĂȘtĂ© ?
« Dans ce cas prĂ©cis, la police est arrivĂ©e littĂ©ralement dans les dix minutes. Cela nâarrive gĂ©nĂ©ralement pas. Il est connu de la police et a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă ce moment-lĂ . Un acte dâaccusation a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© contre lui. »
Lâinspecteur Salim Kiranawi, qui travaille Ă©galement pour Dan, a Ă©tĂ© violemment agressĂ© et blessĂ© au visage. « Il y a deux semaines, jâai pris la ligne 4, du Grand Canyon vers une gare centrale. Deux filles du secteur arabe nâont pas validĂ© un ticket. Selon la loi, si un visiteur monte et voit un passager ne pas valider un ticket, il mĂ©rite une amende. Je lui ai demandĂ© poliment une carte dâidentitĂ©. Elle a dit : « Je ne donne pas , casse toi ».
« Elle a commencĂ© Ă maudire ma mĂšre, que sa mĂ©moire soit bĂ©nie, avec des mots qui ne peuvent pas ĂȘtre prononcĂ©s. Un autre gars du secteur arabe nâavait ni billet ni carte dâidentitĂ©, donc je ne pouvais pas lui donner une amende sur le moment, je suis retournĂ© vers la fille une fois de plus, quand soudain sa sĆur mâa sautĂ© dessus et a commencĂ© Ă Â mâinsulter. Je suis devenu fou, Ă la fin je lui ai rĂ©pondu.
« Quand je suis descendu du bus Ă la Centrale, les trois mâont sautĂ© dessus et ont commencĂ© Ă me frapper. Jâai appelĂ© mon manager qui mâa dit : âPorte plainte, mais je ne peux rien faire de plus.â
Lors de lâattaque : « On mâa soudainement sautĂ© dessus, arrachĂ© la camĂ©ra de sa place et ils ont commencĂ© Ă me frapper Ă la tĂȘte et Ă lâĂ©paule plus de 20 coups. »
La police lâa-t-elle arrĂȘtĂ© ?
« Pas encore. Dans notre secteur, câest pire. Jâai tous ses dĂ©tails, mais câest un danger pour ma vie. Les passagers nâont pas peur de nous, ils nous prennent pour des souris. Chaque jour, jâentends beaucoup de mots qui me choquent. Nous nâavons aucune protection. Ils nous disent : « Votre protection, câest la camĂ©ra. Allumez-la, et câest tout ». Regardez ce quâils ont fait de la camĂ©ra. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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