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Les funérailles de l’enfant syrien, Aylan Kurdi, retrouvé noyé, ramené par la mer sur une plage au large de la côte de Turquie, avec son frère et sa mère, a commencé il y a aujourd’hui (jeudi) à Kobani au nord de la Syrie.

Les trois immigrants étaient à bord d’un bateau qui a coulé dans la mer Egée, et le père, Abdullah Kurdi, a survécu à la tragédie, mais ses deux enfants et sa femme n’ont pas eu cette chance.

Le père a demandé que les corps de sa famille soient rapatriés vers la Syrie pour leur enterrement. Les médias arabes accusent l’Arabie Saoudite et d’autres pays de la région de ces atrocités :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Entretemps, dans le monde entier, la photo du petit Aylan a eu des répercussions et des centaines de demandeurs d’asile en attente à la station «celtique» à Budapest, capitale de la Hongrie ont commencé à rassembler leurs affaires pour se rendre à Vienne. La capitale de l’Autriche est à une distance de 240 kilomètres de Budapest.

Sur la photo ci dessous, une famille de réfugiés syriens sur la voie ferrée à la station de trains de Budapest après des poursuites par la police hongroise.

Et à Belgrade :

Le Premier ministre britannique a, quant à lui, décidé d’intégrer des milliers de réfugiés syriens depuis cette crise des immigrants en Europe.

Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé aujourd’hui que son pays allait laisser entrer des milliers d’autres Syriens et les pays de l’UE ont déjà accepter de recevoir dans l’immédiat plus de 200 mille réfugiés.

Concernant la tension en Syrie, les affrontements continuent et aujourd’hui ils furent proches de la barrière située près de la frontière avec Israël.

Il y a eu des affrontements entre les forces d’Assad et les rebelles islamistes en face de Golan, laissant encore une fois de plus les civils dans un quotidien qui les poussent vers la mer ou la mort.

Israël a réitéré déjà dans le passé qu’il est difficile de rester les bras croisés, et ne pourra pas attendre plus longtemps, si cette menace de guerre approche son territoire.