New York / Téhéran, 14 juin 2025 – L’ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Amir Saeed Iravani, a accusé l’État d’Israël d’avoir causé la mort de 78 personnes et blessé 320 autres lors de frappes aériennes récentes menées sur plusieurs cibles en Iran. Selon lui, la majorité des victimes seraient des civils, une affirmation aussitôt qualifiée de manipulation médiatique par les autorités israéliennes.
Cette déclaration, formulée lors d’une session spéciale du Conseil de sécurité de l’ONU convoquée à la demande de l’Iran, marque une nouvelle offensive diplomatique de Téhéran visant à mobiliser l’opinion internationale contre Jérusalem, à un moment où l’État hébreu mène une campagne militaire ciblée pour neutraliser les infrastructures stratégiques du régime iranien.
Une version contestée des faits
Selon la version iranienne, les frappes israéliennes auraient touché des zones civiles à Ispahan, Kermanshah et Shiraz. L’envoyé de la République islamique à l’ONU a évoqué des hôpitaux, des logements et même des écoles touchés par « des missiles tirés sans discernement ».
Mais du côté israélien, les images satellites et les renseignements collectés par les alliés occidentaux contredisent cette version. Tsahal affirme que les cibles visées étaient exclusivement militaires : usines de fabrication de drones, dépôts de munitions, centres de recherche nucléaire et quartiers généraux des Gardiens de la Révolution.
Le porte-parole de l’armée israélienne a réagi immédiatement :
« Israël ne frappe jamais sans motif ni vérification. Toutes nos opérations sont planifiées avec minutie pour éviter les pertes civiles. Si des victimes civiles sont à déplorer, la responsabilité en incombe au régime iranien, qui cache ses armes au milieu des populations. »
Le bouclier humain : une stratégie du régime
Cette stratégie d’instrumentalisation des populations civiles est bien connue. Le régime iranien, à l’instar du Hamas ou du Hezbollah, place volontairement ses dépôts d’armes et ses centres de commandement dans des zones densément peuplées, espérant ainsi dissuader toute attaque israélienne ou maximiser l’effet médiatique en cas de frappe.
Le général (réserviste) Amos Yadlin, ancien directeur du renseignement militaire israélien, affirme que
« L’Iran suit le manuel du Hezbollah : se cacher derrière des civils, pleurer ensuite à l’ONU. C’est une tactique cynique, mais elle ne doit tromper personne. »
L’ONU, un champ de bataille parallèle
La déclaration d’Iravani n’a pas été faite dans le vide. Elle s’inscrit dans une stratégie bien rodée de propagande iranienne visant à retourner la scène diplomatique contre Israël. L’Iran cherche à s’ériger en victime d’une « agression sioniste » tout en poursuivant son programme d’enrichissement nucléaire et ses préparatifs militaires.
Pour l’Iran, obtenir une condamnation symbolique d’Israël au Conseil de sécurité serait une victoire politique. Mais jusqu’à présent, les États-Unis, le Royaume-Uni et plusieurs alliés européens ont bloqué toute résolution critique, rappelant qu’Israël agit en légitime défense face à des attaques directes, comme les tirs de missiles balistiques vers Rishon LeZion.
L’opinion israélienne reste unie
En Israël, cette nouvelle tentative iranienne de ternir l’image de Tsahal est perçue comme une provocation supplémentaire. La majorité de la population soutient les actions militaires en Iran, jugées nécessaires pour empêcher une guerre encore plus dévastatrice à l’avenir.
Tamar, habitante de Tel Aviv, témoigne :
« Nous ne voulons pas de guerre. Mais si nous ne frappons pas maintenant, ce seront nos enfants qui paieront le prix demain. L’Iran veut notre destruction. Nous ne pouvons pas attendre. »
L’hypocrisie d’un régime accusé de massacres
Ce que l’ambassadeur iranien n’a pas dit à la tribune de l’ONU, c’est que son propre régime est responsable de la mort de milliers de civils en Syrie, au Yémen, en Irak et en Iran même. Depuis octobre 2022, les manifestations en Iran ont été écrasées dans le sang, avec plus de 500 morts et des milliers d’arrestations arbitraires.
« L’Iran n’a aucune légitimité morale à parler de civils. Ce régime tire sur ses propres enfants dans les rues de Téhéran », affirme Meirav Zonszein, analyste au Jerusalem Institute for Security Studies.
Tsahal : précision, pas destruction
Les dernières opérations israéliennes sur le sol iranien ont été menées avec des missiles à guidage de précision, opérés depuis des chasseurs F-35, à très haute altitude. Selon des sources militaires, Israël aurait même annulé plusieurs frappes programmées en raison de la présence excessive de civils dans certaines zones ciblées.
Cette approche contraste avec les pratiques de l’Iran ou de ses milices, qui tirent aveuglément des roquettes sur les villes israéliennes sans aucun objectif militaire.
Le soutien international à Israël reste solide
Malgré les tentatives iraniennes de polariser le débat, plusieurs grandes puissances restent fermement aux côtés d’Israël. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a rappelé que « l’Iran est l’agresseur, Israël est l’État attaqué ». Quant à l’Allemagne, elle a exprimé sa « solidarité absolue avec la population israélienne ».
Le Canada, l’Australie et plusieurs États d’Amérique latine ont également rappelé leur attachement à la sécurité d’Israël et au droit de se défendre face à une menace existentielle.
