Une vue aérienne du site archéologique Khirbet Qeiyafa. (Vue du ciel,  photo de l’Université hébraïque et de l’Autorité des Antiquités d’Israël) –

Les archéologues israéliens annoncent qu’ils ont découvert les deux plus grands bâtiments à Jérusalem, et les attribuent à une des structures du palais du roi David.

Les deux bâtiments publics royaux ont été découverts l’année dernière à Khirbet Qeiyafa – une ville fortifiée à environ 30 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, qui remonte à l’époque du roi David.

« Les ruines sont le meilleur exemple à ce jour de la présence de la ville forteresse du Roi David», a déclaré Yossi Garfinkel, professeur de l’Université hébraïque, et responsable des Antiquités en Israël, il a dirigé les fouilles. « C’est la preuve incontestable de l’existence d’une autorité centrale au royaume de Juda à l’époque du Roi David. »

 Les chercheurs disent qu’ils ont trouvé des centaines de grandes jarres  sur le site dont les poignées étaient estampillés avec un sceau officiel, comme c’était la coutume dans le royaume de Juda pendant des siècles.

Ils ajoutent que le palais et les lieux sont la preuve qu’ une organisation administrative existait pendant le règne du Roi David.

« Ceci est une preuve sans équivoque de l’existence d’un royaume, qui a su créer des centres administratifs à des points stratégiques», les archéologues ont dit. «À ce jour, aucun palais a été trouvé qui peut clairement être attribué au début du dixième siècle BCE jusqu’à aujourd’hui. Khirbet Qeiyafa a probablement été détruit lors d’une bataille contre les Philistins. La découverte du palais et la ville fortifiée au cours des dernières années prouve l’existence du royaume de Juda.  »

L’exposition de la ville biblique de Khirbet Qeiyafa et l’importance des trouvailles ont conduit l’Autorité des Antiquités d’Israël à agir avec la nature en préservant ce site par des parcs et des organismes pour sa conservation, mais surtout, d’annuler la construction prévue d’un nouveau voisinage à proximité, et aussi promouvoir cette zone autour du site en tant que parc national. Les deux organisations affirment que le site pourrait servir comme une nouvelle destination touristique en Israël.