Chacun des deux astronautes a posé pour une photo à gravité zéro avec le signe «Nous nous souvenons» transcrit en anglais et en russe, démontrant ainsi leur solidarité contre toutes les formes de racisme, de xénophobie et de haine.
Les astronautes Skirpochka et Skvortsov sont membres de l’équipage de la 61e expédition de la Station spatiale internationale, commandée par l’astronaute italien de l’Agence spatiale européenne Luca Parmitano, qui mène des recherches sur la microgravité et l’environnement spatial ainsi que les efforts ensembles de la NASA (États-Unis), Roscosmos (Russie), JAXA (Japon), ESA (Europe) et CSA (Canada).
Fin septembre, l’astronaute juive Jessica Meir a rejoint l’équipage de la Station spatiale internationale, ainsi que les deux cosmonautes russes. En octobre, Meir a participé à la première sortie dans l’espace entièrement féminine.
Le défunt père de Meir est né en Irak, mais a immigré avec sa famille pour présélectionner Israël comme enfant, puis a participé à la guerre d’indépendance du pays en 1948. Il est devenu médecin et a pris un emploi en Suède, où il a rencontré la mère de Meir . Le couple a déménagé dans le Maine lorsque le père de Meir s’est vu offrir un emploi là-bas.
Meir a apporté un drapeau israélien à la station spatiale, comme l’un de ses objets personnels l’autorisait.
Les chefs d’État d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie se sont réunis jeudi à Yad Vashem pour le cinquième Forum mondial de l’Holocauste. L’événement, intitulé «Se souvenir de l’Holocauste: combattre l’antisémitisme», était organisé par la Fondation du Forum mondial de l’Holocauste, dirigée par le Dr Moshe Kantor, en coopération avec Yad Vashem, sous les auspices du président de l’État d’Israël, Reuven Rivlin .
Au moment où le monde célèbre le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz, le message est clair: l’antisémitisme n’a pas sa place dans notre société mondiale.