Des détails supplémentaires ont été autorisés à être publiés dans l’affaire menée concernant un officier du service de renseignement qui a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison militaire.
Tsahal a déclaré que l’enquête en question avait été ouverte à la suite d’informations concernant une grave atteinte à la sécurité de l’État. L’enquête menée sur le sujet a fait soupçonner que le défunt officier, qui servait dans l’unité technologique de l’Agence nationale de sécurité, a consciemment commis un certain nombre d’actions qui portent gravement atteinte à la sécurité de l’État
L’officier a coopéré à son interrogatoire et a avoué bon nombre des actes qui lui sont attribués.
L’enquête a révélé que l’officier avait agi de manière indépendante, pour des motifs personnels et non pour des motifs idéologiques, nationalistes ou économiques. Nous soulignons que l’officier n’a pas été activé par un facteur étranger ou a été en contact avec des éléments hostiles.
Dans le même temps, l’enquête a également révélé que l’agent était conscient des dommages potentiels à la sécurité nationale résultant de ses actions et a même tenté de les cacher.
L’enquête a également porté sur les procédures de contrôle et de supervision dans l’unité de l’officier, et en parallèle une enquête de commandement-professionnel a été menée dans l’unité, afin d’en tirer des enseignements.
A l’issue de l’enquête et après examen de ses conclusions, un acte d’accusation a été déposé contre le policier pour des infractions graves à la sécurité. La décision relative à l’acte d’accusation accorde du poids au préjudice prétendument important causé par les infractions.
L’officier sera représenté par des avocats principaux de la défense militaire, selon son choix et après consultation de sa famille. Les documents de l’enquête ont été entièrement mis à la disposition des avocats de la défense dès le dépôt de l’acte d’accusation. Récemment, des documents liés à ses processus de recrutement à Tsahal ont également été transférés.
Pour des raisons de sécurité nationale, les audiences se sont tenues à huis clos, en présence et en l’absence de l’officier. La famille du policier était présente à certaines audiences.
La détention du policier a été prolongée par le tribunal lors de son interrogatoire. Par la suite, après le dépôt de l’acte d’accusation, le tribunal a prolongé la détention du policier jusqu’à la fin de la procédure judiciaire, avec son consentement et le consentement de sa procuration, donnée pour des raisons pratiques, et sans renoncer aux prétentions du policier contre les charges retenues contre lui.
Avant le début de la phase d’audition de la preuve, et sur recommandation du tribunal, une procédure de médiation a commencé.
De plus, après la révocation de l’ordonnance d’interdiction concernant l’enquête sur les circonstances du décès de l’agent, les détails suivants peuvent être fournis :
Dans la nuit du 17 au 16 mai 2021, l’officier de la base de détention militaire était dans un état de santé grave dans sa cellule. L’officier se fait soigner à l’hôpital, où son décès a été constaté.
L’officier a été détenu dans des bases de détention militaires. Il a été emprisonné en son nom, est resté en contact avec le personnel pénitentiaire et se trouvait à proximité d’autres détenus. L’agent est resté dans la cellule avec d’autres détenus et non à l’isolement.
Pendant son séjour en prison, le policier s’est vu accorder les droits requis.
En tant que détenu, l’officier recevait régulièrement des soins médicaux et un accompagnement de professionnels de la santé mentale.
Les membres de la famille du policier lui ont rendu visite à la base de détention et étaient en contact régulier avec lui. De plus, l’officier est resté en contact avec deux de ses amis. Des fonctionnaires du service de renseignement lui ont rendu visite à plusieurs reprises.
Pendant la période de détention, et plusieurs mois avant sa mort, l’officier a été libéré de ses fonctions à sa demande. En vertu de la loi sur les cimetières militaires, dans ces circonstances, il ne pouvait pas être inhumé dans un cimetière militaire.
En règle générale, un détenu dont l’affaire est portée devant le tribunal militaire continue de séjourner dans la prison militaire même s’il a été libéré de ses fonctions pendant sa détention.
La mort tragique de l’officier décédé fait actuellement l’objet d’une enquête spéciale menée par l’Unité des enquêtes internes de la Division du personnel (l’équivalent militaire de la DIP). L’armée israélienne souligne que tout décès d’un membre de l’armée israélienne ou un décès dans une installation militaire nécessite un examen et une enquête approfondis, ce qui est également fait dans ce cas.
Le 20 mai, R.A. Acha, le général de division Yaniv Asur, a nommé une équipe d’experts, dirigée par le général de brigade (Rés.) Miki Luria. L’équipe examinera le système d’incarcération dans les FDI dans une perspective systémique et large, en mettant l’accent sur l’incarcération des détenus aux caractéristiques uniques.
Dans les jours qui ont suivi sa mort, le commandant de l’unité du défunt s’est rendu au domicile familial et leur a donné plus de détails sur leur fils.
La famille a reçu une copie censurée de l’acte d’accusation et elle connaissait les chefs d’accusation des infractions dont le policier était accusé. À la demande de la famille, l’acte d’accusation déposé contre l’officier dans son intégralité a été présenté aux parents de l’officier décédé aujourd’hui. Les FDI continueront à rester en contact avec la famille comme requis.
Le corps de l’officier a été opéré à l’Institut de médecine légale. Un médecin de la famille était présent à l’autopsie. L’avis de l’institut n’a pas encore été reçu et les résultats des tests toxicologiques n’ont pas encore été reçus.