La Commission des libérations conditionnelles a décidé récemment d’écourter d’un tiers de la peine de deux complices qui ont été accusés     d’avoir provoqué la mort par négligence de la soldate après le transport d’étrangers en situation irrégulière, après avoir conduit les terroristes qui ont perpétré en Juin l’attaque qui a tué un combattante Hadas Malka. Par cette complicité, les terroristes ont échappé aux contrôles de sécurité.

Hamdan, un résident des territoires, a été libéré il y a quelques mois à l’insu de la famille Malka. Elle vient de découvrir aujourd’hui (lundi), après avoir appris par la Commission des libérations conditionnelles que l’autre complice Dari, un résident de Jérusalem-Est, avait été aussi libéré.

En avril dernier, le tribunal de première instance de Jérusalem les a condamnés à 14 et 16 mois de prison après avoir été reconnus coupables de négociation de plaidoyer. « Les agissements des accusés ne constituaient pas le délit de transport des terroristes, dont trois ont commis une attaque odieuse », a déclaré le tribunal. Ils ont agi de manière planifiée pour transférer des étrangers en situation irrégulière et ont agi sournoisement pour les amener en Israël pour obtenir de l’argent, et ils devaient soupçonner que ceux qui les conduisaient pouvaient poser un risque pour la sécurité. « 

La famille Malka a demandé à l’Etat d’Israël de ne pas autoriser la libération des terroristes :

« Il n’y a pas de sens, ni de valeur pour les sanctions punitives, la justice corrective, la dissuasion, la prévention et la protection des valeurs sociales. Au nom de Hadas et toutes les victimes du terrorisme, et avant Yom Kippour, nous souhaitons et demandons avec ferveur, plus de compréhension, de respect à leur mémoire… et comprendre ainsi nos cœurs, et tenir compte de nos sentiments et chérir et honorer les valeurs et le dévouement de notre Hadas et de tous les combattants qui travaillent jour et nuit pour la sécurité de l’Etat et de toutes les familles endeuillées. «