Murtaza Alwairi, membre du conseil municipal de Téhéran, a accusé aujourd’hui les épouses des généraux Qassem Suleimani, commandant de la force Qods des gardiens de la révolution, et du général Jaafari, ancien commandant des gardiens de la révolution, lors du transfert de la propriété illégale de 12 sociétés commerciale.
Alwairi a déclaré : « Nous avons 12 cas de corruption claire et de violation de la loi qui doivent être soumis au tribunal pour examen et mesures appropriées, et il ne s’agit que de l’une de nos plaintes dont j’ai récemment parlé. »
Il a ajouté : » Les responsables gouvernementaux doivent agir contre ces femmes accusées de 12 cas de corruption financière et de violations de la loi et donner des explications sur leurs actions. «
Mohammad Ali Najafi, un réformiste qui était maire de Téhéran et proche du président iranien Ruhani, a été arrêté et il est en procès après avoir reconnu le meurtre de sa femme, une affaire qui a choqué l’Iran.
Dans un État totalitaire tel que l’Iran, l’accusation de corruption dans deux des institutions les plus importantes de l’establishment n’est qu’une option gratuite aux yeux du nouvel établisse-ment militaire après le renversement de Jafari et son remplacement par Salami. Les deux hommes représentent le plus grand nombre des massacres et des destructions perpétrés par les forces iraniennes dans la région.
De l’avis de nombreux gardes de la révolution iraniens de haut rang, le général Suleimani a accumulé trop de pouvoirs militaires et politiques et ils s’emploient maintenant de le dégager du chemin en présentant des accusations de corruption. Le général Ja’afari avait déjà été destitué il y a quelques semaines et ne peut actuellement être représenté que sans pouvoir politique réel.
Une fois que les plaintes auront été rendues publiques, il sera très difficile de faire machine arrière et une guerre interne de généraux pourrait être lancée dans les rangs des gardes de la révolution iranienne à la lumière de la reprise des négociations avec les États-Unis.