Les deux dernières éliminations commis la nuit dernière montrent à quel point Israël entre dans la prochaine phase de la guerre. Hier, lors de la réunion du cabinet, le général Eliezer Toledano a déclaré aux ministres lors de la revue de sécurité que « l’organisation Hamas est sur le point de décider des aspects militaires et d’une entité militaire ».
Toledano a expliqué que le système de commandement et de contrôle de l’organisation terroriste, du point de vue militaire, a été gravement endommagé malgré les efforts de recrutement des terroristes sur le terrain.
En fait, en termes d’efforts militaires significatifs dans la bande de Gaza, Tsahal peut désormais diriger ses forces et ses ressources vers la prochaine cible : le Hezbollah et l’Iran, en supposant qu’un front au nord ne soit pas à l’abri d’une intervention iranienne directe.
L’activité à Gaza, l’élimination du chef terroriste au Liban et l’élimination du chef du bureau politique du Hamas sont le résultat de politiques combinées à des opportunités, mais la question est maintenant de savoir comment la transaction en cours en sera affectée. A noter que le Hamas a recommencé à créer des difficultés en début de semaine sur un accord et s’est opposé aux garanties qu’exigeait Israël pour empêcher le passage d’hommes armés vers le nord ou une présence de Tsahal ou autre sur l’axe de Philadelphie.
Même la réunion du chef du Mossad à Rome n’a pas apporté de nouvelles positives dans ces contextes et le dilemme des chefs de l’establishment sécuritaire et de l’échelon politique était donc de savoir s’il fallait agir maintenant ou continuer d’attendre.
Il semble qu’en Israël, ils aient choisi d’intensifier les pressions – ce qui a effectivement conduit à des évolutions positives dans le contexte d’un accord antérieur. L’opération de Rafah et la prise de l’axe de Philadelphie ont conduit le Hamas à se retirer de sa demande de mettre fin à la guerre, et l’élimination de Haniyeh pourrait désormais entraîner une pression supplémentaire en faveur d’un accord à long terme sur nos otages.
Dans l’immédiat, la réunion préparatoire que Netanyahu a tenue hier à la Kirya avec les plus hauts responsables de la sécurité a abordé cette question, que ce soit dans les actions, mais aussi dans les développements de la guerre et de l’accord. Pour le moment, le système de sécurité reste silencieux sur cette question. Le silence est également essentiel pour éviter tout préjudice aux personnes enlevées, mais aussi pour laisser la possibilité d’un accord.
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