Le département d’État américain a donné son feu vert préliminaire à un contrat d’armement avec l’Arabie saoudite d’une valeur de 3,5 milliards de dollars. Dans le cadre de cette transaction, le royaume pourra acquérir environ 1 000 missiles guidés de moyenne portée de type AIM-120C-8 destinés à ses avions de combat, accompagnés d’équipements annexes et d’un soutien logistique, a annoncé le Pentagone dans la nuit de vendredi à samedi.

Cette approbation intervient à l’approche de la visite prévue du président Donald Trump en Arabie saoudite plus tard ce mois-ci.

Le département d’État a précisé que cette vente vise à renforcer les capacités de défense aérienne de l’Arabie saoudite, un allié central des États-Unis dans le Golfe, et qu’elle ne devrait pas altérer l’équilibre militaire régional. Les missiles seront fabriqués par la société RTX Corp, basée à Tucson, Arizona. Le contrat inclut également des pièces détachées et des lance-missiles.

La force aérienne royale saoudienne possède la deuxième plus grande flotte de F-15 au monde, après celle des États-Unis.

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Selon un rapport de Ynet, ce contrat devrait faire partie d’un ensemble d’accords d’armement que Trump annoncera lors de sa visite, avec un total estimé dépassant les 100 milliards de dollars. Le prince héritier Mohammed ben Salmane a déjà annoncé son intention d’investir 600 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années – probablement dans le but d’inciter Trump à choisir de nouveau le royaume comme destination pour sa première visite officielle, comme il l’avait fait en 2017 au début de son précédent mandat.

Malgré l’annonce du département d’État, le contrat n’a pas encore été signé, et le Congrès américain doit désormais l’approuver pour qu’il soit finalisé.

L’Arabie saoudite fait l’objet de critiques sévères du Congrès depuis plusieurs années, en raison de son intervention militaire au Yémen commencée en 2015, ayant causé la mort de civils, mais aussi depuis le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018, dans le consulat saoudien à Istanbul. Khashoggi avait critiqué le prince héritier ben Salmane dans ses chroniques pour le Washington Post. La communauté du renseignement américaine a conclu que ben Salmane avait ordonné l’assassinat, bien que l’Arabie saoudite continue de nier toute implication directe de sa part.