Le département américain des transports a déclaré jeudi qu’il avait infligé une amende de 400000 dollars à la compagnie aérienne Emirates pour avoir effectué des vols dans des parties de l’espace aérien iranien interdit en 2019.
Le vol portait le code JetBlue Airways et était donc soumis à la réglementation américaine. Le département a déclaré que pendant 19 jours en juillet 2019, Emirates avait opéré des vols au-dessus de parties de l’espace aérien iranien, même si la Federal Aviation Administration des États-Unis avait interdit les vols en raison de l’intensification des activités militaires et des tensions politiques accrues.
Emirates a déclaré au département que le problème était le résultat d’une « surveillance par inadvertance » mais « a accepté ce règlement dans l’intérêt de résoudre ce problème ».
Emirates doit payer 200 000 USD d’amende dans les 120 jours. Le reste sera annulé s’il n’y a pas d’autres violations dans un délai d’un an.
Emirates a déclaré au département qu’elle avait suspendu toutes les opérations aériennes dans l’espace aérien iranien désigné, à l’exception du service deux fois par jour vers Téhéran « pendant une période limitée, à un coût important pour Emirates ».
Emirates a noté dans un communiqué que les restrictions de vol s’appliquent uniquement sur les vols où elle « transportait des passagers ayant un billet sous le code de désignation d’un transporteur aérien américain ». La compagnie aérienne a ajouté qu’elle «prend ses responsabilités de conformité réglementaire extrêmement au sérieux».
