Plus de 100 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été injectées aux États-Unis, selon les chiffres officiels des autorités sanitaires vendredi, soit environ 30 % du nombre total de piqûres effectuées dans le monde.
Quasiment 20 % de la population américaine a reçu au moins une dose, selon les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence fédérale de santé publique du pays).
Trois vaccins sont autorisés en urgence aux États-Unis : celui de Johnson & Johnson, qui ne nécessite qu’une seule dose par personne, et ceux de Moderna et Pfizer/BioNTech, qui sont administrés en deux doses.
Le président américain Joe Biden avait promis 100 millions de doses injectées en 100 jours à partir de sa prise de fonction, le 20 janvier. Ce seuil symbolique a ainsi finalement été dépassé en moitié moins de temps que prévu.
Les États-Unis et leurs quelque 330 millions d’habitants mènent leur campagne de vaccination tambour battant, en injectant actuellement environ 2,2 millions de doses par jour.
Pour augmenter encore le rythme, ils ont annoncé vendredi permettre à toute une série de professions, dont les sages-femmes, les dentistes ou les vétérinaires, de vacciner.
Les personnes «récemment retraitées » de ces professions, ainsi que d’anciens pharmaciens, pourront également effectuer les piqûres « si elles jouissaient encore d’une bonne réputation au moment de l’expiration de leur licence », a précisé la Maison-Blanche.
Les étudiants en médecine, en soins infirmiers et des autres professions admissibles pourront aussi vacciner, « avec une formation appropriée et sous supervision professionnelle ».
« Grâce à la mesure d’aujourd’hui, plus de personnel de santé […] sera éligible pour participer à l’effort national pour vacciner la population américaine », s’est félicitée la Maison-Blanche dans un communiqué.
Un site internet a été lancé pour que les personnes qui pensent entrer dans ces catégories puissent se porter volontaires.
Le président américain Joe Biden a souhaité jeudi soir que tous les Américains adultes puissent demander à être vaccinés d’ici le 1er mai, indifféremment de leur âge ou antécédents médicaux.
C’est déjà le cas en Alaska et un autre État, le Michigan, a annoncé qu’il ouvrirait à son tour la vaccination à toutes les personnes de plus de 16 ans le 5 avril.
D’ici fin mai, les États-Unis auront été livrés d’assez de doses pour couvrir l’ensemble de la population adulte, a promis l’exécutif.
M. Biden a également annoncé jeudi le déploiement de 4000 soldats supplémentaires pour participer à la campagne de vaccination, portant leur nombre total à 6000.
À l’échelle mondiale, au moins 343,64 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 ont été administrées, dans au moins 144 pays ou territoires, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 15 h 30.