Un scientifique qui depuis des années refuse de donner à sa femme le Guet (divorce), a été démis de ses fonctions à l’Université de Bar Ilan, après qu’un tribunal rabbinique ait décidé de l’excommunier et ordonner la publication de son nom, sa photo et certains renseignements personnels.
La Cour rabbinique a publié la semaine dernière un « jerem » (expulsion) de la communauté juive contre OG. un physicien de l’Université de Bar Ilan. (Nous choisissons de ne pas publier son nom sur le site, pour des raisons légales).
L’université a dit que Mr G. avait été suspendu de ses fonctions dans le Département de physique depuis un an.
Le « jerem » est un déshonneur, et il lui est interdit d’entrer dans une synagogue et même être visité s’il est malade, et d’autres interdictions, « jusqu’à ce qu’il se repente de son entêtement et écoute les supérieurs et libère sa femme à travers le get (divorce religieux) ».
La décision est inhabituelle et la photo de Mr G. a été publiée (ce que nous ne ferons pas sur le site, pour des raisons légales).
En Israël, les tribunaux rabbiniques fonctionnent comme des tribunaux de la famille pour les citoyens juifs. Ces tribunaux religieux ont le pouvoir d’accorder la garde des enfants et d’imposer de lourdes sanctions et même des peines de prison.
Dans le judaïsme, les femmes qui ne reçoivent pas le divorce par consentement de leurs maris sont appelées « agunot » ou « les femmes enchaînées », parce qu’elles ne peuvent pas se remarier selon la loi juive orthodoxe. Les enfants qui sont nés en dehors du mariage ne peuvent se marier en vertu de la loi religieuse orthodoxe.
Les juges ne sont pas habilités à annuler les mariages de ces maris récalcitrants, car la décision doit venir de la personne et de sa parole. Donc selon la rabbinat, cette décision concernant la peine d’excommunication pourra peut-être faire changer d’avis le mari.