Les russes en Syrie autorisent les iraniens et le Hezbollah de reprendre leurs positions en face de la frontière israélienne

Ces derniers jours, la situation s’est aggravée lorsque les forces iraniennes et du Hezbollah ont non seulement été autorisées à rester dans ces positions, mais que les forces russes stationnées dans ces zones ont été libérées, permettant aux Iraniens et au Hezbollah de contrôler les zones environnantes et la population locale.

Cette évolution contraste vivement avec les engagements pris par le président russe Vladimir Poutine envers le président américain Donald Trump, le Premier ministre et le ministre de la Défense Benjamin Netanyahu.

Que ce soit une nouvelle politique russe en Syrie dictée par le président russe Poutine ou un développement dicté par le commandement militaire russe placé sous l’autorité du ministère de la Défense, les agences de renseignement américaines et les responsables des services de renseignement israéliens ne sont pas au courant des contacts fréquents au cours des derniers jours .

Les échelons politiques américain et israélien ne savent toujours pas si ces mesures russes sont liées au fait qu’un premier groupe de militaires américains est arrivé dans le sud de la Turquie  pour établir la zone tampon américano-turque dans le nord-est de la Syrie, qui vise à séparer les forces turques et syriennes pro-américaines dont la majorité sont des combattants kurdes. La possibilité que la nouvelle situation militaire créée par les Russes dans le sud de la Syrie fasse l’ objet d’une enquête est la réponse russe à l’approfondissement de l’engagement militaire américain dans le nord de la Syrie.

Les mesures militaires russes ont créé une nouvelle situation dans le sud de la Syrie, les Russes concentrant leurs forces sur la région, uniquement dans le nord-est du sud de la Syrie, tandis que les parties occidentales de la région sont remises aux forces militaires syriennes, iraniennes et du Hezbollah.

Il y a deux semaines, le 24 juillet, Israël a tenté de faire savoir qu’il n’accepterait pas ces développements lorsque des missiles basés à terre ont attaqué les services de renseignement iraniens installés à Tel al-Harara, à seulement 10 km de la frontière avec les hauteurs du Golan. Cependant, cette attaque et les attaques plus limitées contre les positions iraniennes et du Hezbollah contre les hauteurs du Golan n’ont pas arrêté la décisions de la Russie.

Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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