Ce samedi, 22 décembre, la menace chimique qui pèse sur la guerre civile en Syrie et ses voisins a pris une tournure épique avec l’annonce par le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov,, qui annonce que «le gouvernement syrien a consolidé ses armes chimiques dans un ou deux endroits en cas d’offensive rebelle et elles sont sous contrôle pour le moment.  »

Il a ajouté que la Russie,  » qui a des conseillers militaires de formation en Syrie, a maintenu une surveillance étroite sur son arsenal chimique. » Selon le site Debka file’s, la déclaration du ministre russe des Affaires étrangères était un message pour Washington. Une information (si elle est vérifiée) évitera le danger que ces armes n’arrivent dans les mains de l’affilié à Al-Qaïda, Jabhat al-Nusra.

Lavrov n’est pas entré dans les détails sur la façon dont cet arsenal a été déplacé et à quels endroits celui-ci a été mis en sécurité. Mais sa référence aux «conseillers militaires russes de formation militaire de la Syrie » a clairement indiqué que les forces russes ont été directement impliqués dans la mise à l’écart des armes de destruction massive de la portée des terroristes de Jabhat al-Nusra. Une affirmation selon laquelle, les armes sont «sous contrôle», indique que  la Russie a également participé à leur sauvegarde.

Une seconde information a vérifier est que les observateurs des renseignement russes et iraniens soupçonnent que des éléments des trois armées ainsi que la Jordanie sont présents dans la force d’assaut rebelle, afin d’être sur place lorsque les armes de destruction massive seront capturés et de se les approprier.
Les services de renseignement occidentaux estiment que, même si Assad a enlevé quelques-unes des armes interdites de ce complexe, de grandes quantités subsistent et doivent être interceptées.