L’Autorité palestinienne n’a pas voulu prendre la responsabilité de Gaza et a refusé de coopérer avec la communauté internationale.

Peu de temps après la fin de la dernière opération à Gaza, les Etats-Unis, l’UE et la Jordanie ont prévu de mettre en pratique une résolution de l’ONU : celle de transmettre toute la puissance de l’Autorité Palestinienne dans l’enclave palestinienne.

Les initiateurs de la résolution prévoyant le transfert de l’autorité d’Abou Mazen au sein des organismes d’application de la loi dans le secteur, et les passages frontaliers.

Les grandes puissances ont essayé d’accomplir quelque chose contre lequel le Hamas est opposé : la mise en place du contrôle sur l’armée du Hamas et la police islamiste palestinienne.

L’élaboration du document a été soutenue par les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Jordanie et l’Égypte, qui ont pris une part active dans les négociations entre Israël et les Palestiniens. Israël, bien sûr, a été également informé.

Le plan a été présenté à Abou Mazen, et à la surprise de beaucoup, le président de l’Autorité palestinienne a rejeté cette offre.
Le dirigeant palestinien ne veut pas d’un affrontement armé avec le Hamas et perdre complètement la confiance de son peuple. « Abou Mazen n’est pas prêt à assumer la responsabilité de Gaza et estime que c’est « l’Occident » qui doit le faire  » – a déclaré un diplomate occidental.

Comme vous le savez, après la guerre à Gaza, l’Occident et les pays arabes modérés avaient espéré que les efforts diplomatiques puissent augmenter la valeur de l’Autorité palestinienne au détriment du Hamas et d’utiliser les leviers économiques. Mais ce n’est pas arrivé, même le parrainage d’une conférence avec la participation des pays arabes n’a pas apporté des résultats concrets.

Cette décision de Abbas, ne fait que confirmer la position de l’Autorité Palestinienne pour une unité nationale avec un mouvement terroriste comme le Hamas.