Les résidents des régions frontalières du Néguev occidental sont scandalisés par la fermeture des classes dans les écoles et l’annulation les cours sans en discuter avec eux suite à la dégradation de le sécurité depuis la mort d’un soldat en mission à Gaza.
300 000 enfants étudient dans des établissements préscolaires et scolaires du Néguev occidental.
De nombreux habitants estiment que pendant le bombardement de roquettes, il est préférable que les enfants restent dans un bâtiment scolaire fortifié plutôt que de rester chez eux.
Yair Farjun, président du conseil régional, de Hof Ashkelon, a déclaré qu’il demanderait un réexamen de la décision du département de la logistique concernant au moins les jardins d’enfants.
Dans une interview accordée au journal Ha’aretz, la secrétaire du kibboutz Beeri a déclaré qu’ « au lieu d’être dans un espace protégé dans les jardins d’enfants, les enfants vont traîner dans la rue et il n’y a pas de logique à cela. » «Les enfants se sentent protégés lorsqu’ils vivent comme d’habitude dans les jardins d’enfants, où les éducateurs savent expliquer ce qui se passe», a-t-il souligné.
D’autre part, il y a des parents qui soutiennent la décision du front intérieur. «Vos assurances concernant une vie sans changement dans les écoles fortifiées avec des enseignants qualifiés ne nous intéressent pas s’il existe même une moindre menace pour la vie de nos enfants. Il n’y a rien d’être des héros au détriment de nos enfants. Laissez les enfants grandir tranquillement ! » a dit l’un des résidents, lors d’une nuit blanche, depuis Kfar Aza » sur Twitter.
Dans une interview accordée à la chaîne Khadashot 2, le directeur d’une des écoles de la région a déclaré qu’il n’était plus possible de reprendre les cours aujourd’hui, car le transport avait été annulé.