Les dépenses d’une famille israélienne moyenne augmenteront de 1 235 NIS par an en raison des augmentations tarifaires et fiscales et de l’introduction de nouvelles taxes.

Il s’agit notamment d’augmentations de la taxe Arnona de la ville, des tarifs d’électricité, du coût de l’assurance automobile obligatoire, d’une taxe d’aéroport (passée de 27 $ à 30 $ l’an dernier), ainsi que d’une taxe d’accise sur les carburants de substitution et d’une nouvelle taxe sur les boissons sucrées et la vaisselle jetable.

Selon un article publié par le département de recherche de la Knesset, ces coûts imposeront un fardeau inégal aux familles pauvres et riches. En moyenne, les nouvelles dépenses s’élèveront à 0,63 % du revenu des ménages. Dans les familles riches, le montant des dépenses pour les nouveaux impôts et tarifs atteindra 1622 shekels, mais dans leurs revenus, il ne sera que de 0,57 %.

Dans les familles les plus pauvres, ces dépenses sont presque 2 fois moindres – 930 shekels, mais ce montant représente 0,71 % de leurs revenus.

Pour la classe moyenne, il s’agit de 1184-1386 shekels, ce qui représente 0,63 % à 0,66 % de leurs revenus.

Le rapport indique que la réforme de l’impôt sur le revenu prévue par le ministère des Finances (l’introduction de nouvelles unités préférentielles pour les parents d’enfants de 6 à 12 ans) bénéficiera principalement aux riches. En 2017, 55 % des travailleurs recevaient un petit salaire sur lequel l’impôt sur le revenu n’est pas prélevé, et chez les femmes, ce pourcentage atteint 69 %. Certes, le gouvernement a l’intention d’augmenter les paiements sur l’impôt sur le revenu négatif, mais il s’agit d’un montant unique versé une fois à la fin de l’année. Et en termes d’ampleur, il n’est pas comparable à l’augmentation des revenus résultant de l’introduction de nouvelles unités fiscales préférentielles.