Le chef d’Ansar Allah a affirmé que ses agents avaient identifié la présence des avions de l’armée de l’air israélienne sur la partie ouest de la ville, où il y a des affrontements entre leur organisation et les forces gouvernementales yéménites avec le soutien de l’Arabie Saoudite.

Leur chef Houthi « Ansar Allah » (partisans de Dieu) a dit ce soir (samedi) qu’ils ont identifié des avions Israéliens au dessus du quartier ouest de la ville de Hodidh, où il y a des conflits entre l’organisation et les forces du gouvernement yéménite soutenu par l’ Arabie saoudite, selon l’agence « Sputnik » en langue arabe. « Les militaires et les comités populaires ont remarqué le mouvement des avions israéliens dans le ciel de Hudaydah », a déclaré Abdulmalek Bader al-Din al-Houthi, le porte-parole de l’organisation, cité dans Sputnik.

En octobre dernier, le porte-parole des rebelles houthis a accusé Israël d’avoir aidé une coalition dirigée par les Saoudiens dans sa guerre contre le Yémen, avertissant que « les bases de l’armée israélienne en Erythrée sont à portée des missiles Houthi ».

Le colonel Aziz Rashid, porte-parole de l’armée houthi, a été cité par le communiqué de presse d’Al-Masri, affilié au groupe armé, et a averti qu’il disposerait bientôt de missiles capables d’atteindre des bases en Israël. « Si les batailles contre l’Arabie Saoudite se développent, toutes les options seront prises en considération », a ajouté Aziz Rashid.

Comme on le sait, alors qu’Israël n’est pas officiellement reconnu par l’ Arabie Saoudite, Riyad et Jérusalem ont des intérêts communs pour freiner l’expansion du rôle de leur ennemi commun, qui n’est autre que l’Iran. En fait, les relations entre Téhéran et le roi Salman sont très froides car l’un accuse l’autre de saper la sécurité régionale. Israël, pour sa part, continue à mettre en garde contre la présence croissante des milices iraniennes à la frontière nord.

La coalition arabe dirigée par l’ Arabie saoudite a débuté le 26 Mars 2015 depuis les attaques de l’organisation des Houthi et ceux de ses alliés, qui contrôlent la capitale de Sanaa et la partie la plus septentrionale du pays du Yémen, dans un effort de soutenir les forces militaires loyales au président du Yémen, Abed Rabbo Mansour Hadi.