Ce matin (lundi), les travailleurs des soins infirmiers ont envoyé au ministre des Finances Bezalel Smotrich et à d’autres membres de la Knesset une lettre d’avertissement avant une grève, dans laquelle ils exigent une augmentation des salaires. « Sans rémunération supplémentaire pour les soignants, nous fermerons les centres à partir du 1er septembre », ont-ils écrit dans leur annonce. « 20 mille enfants et adultes handicapés qui resteront à la maison, sans soins appropriés. »

Selon les soignants, il manque 33 % de personnel. « Pendant longtemps, nous avons alerté sur l’effondrement des cadres, participé à des réunions, transféré des données au ministère des Finances et effectué des visites sur le terrain avec eux, mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réponse pratique de leur côté. « , ont critiqué les expéditeurs de la lettre. « Si un budget immédiat n’est pas trouvé, l’effondrement des services va se poursuivre, les cadres risquent d’être définitivement fermés faute de personnel. »

Les organisations qui ont contacté le ministère des Finances, Akim, Ilan et Alot, ont prévenu que l’État, qui budgétise le salaire des thérapeutes et des instructeurs au Smic, ne permet pas le recrutement de nouveaux salariés et le maintien des anciens. Les organisations exigent que les salaires des travailleurs soient portés à 8 000 shekels par mois. « En tant que personnes qui soutiennent les personnes handicapées au quotidien, nous sommes bien conscients des graves conséquences pour les enfants et les personnes handicapées et leurs familles, y compris des dommages importants aux moyens de subsistance des membres de la famille et le lourd fardeau des soins déjà placé sur les épaules de familles de personnes handicapées », ont expliqué les organisations dans un communiqué.
Tout ce que vous devez savoir sur la grève
  • Aucune nouvelle personne ne sera acceptée dans les centres de jour pour diplômés en situation infirmière et thérapeutique à partir de +21 ans et dans les pôles emploi.
  • Les nouveaux enfants ne seront pas admis dans les programmes parascolaires, les extensions de jour et les clubs pour enfants handicapés dans les écoles, ainsi que les enfants qui terminent la journée scolaire à l’heure du déjeuner.
  • Dès le 10 septembre, il y aura un arrêt complet de tous ces cadres, si même après le premier arrêt aucune augmentation de salaire n’est accordée aux salariés