Les informations qui ont aidé à localiser le dirigeant de l’Etat islamique, Abu Bakr al-Baghdadi, proviennent d’une de ses épouses arrêtée aux États-Unis, a rapporté dimanche le New York Times, qui a collaboré étroitement avec les services de renseignements irakiens et kurdes en Irak et en Syrie.
Les renseignements américains sont arrivés au lieu exact où se trouve Al Baghdadi et ont commencé à retracer ses mouvements, ce qui a finalement permis au commando américain de mener à bien l’ assaut qui avait conduit à sa mort.
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Des responsables américains ont déclaré que la décision soudaine de Trump de retirer les forces américaines du nord de la Syrie avait perturbé la planification du raid et contraint les responsables du Pentagone à redéfinir l’opération.
Ils ont félicité les Kurdes de continuer à fournir des informations à la CIA sur Al Baghdadi, même après la décision de Trump de les laisser seuls pour faire face à l’offensive turque. Selon un responsable, les Kurdes en Syrie et en Irak ont fourni plus d’informations que tous les autres pays.
Il a également été signalé que la planification initiale du raid complexe avait commencé l’été dernier. Les soldats de l’unité Delta Force ont commencé à pratiquer divers scénarios de la mission dans lesquels ils étaient tenus de tuer ou de capturer le chef de l’Etat islamique, en faisant face à des obstacles importants. Le site se trouve sur un territoire contrôlé par Al-Qaïda et constitue le territoire aérien contrôlé par la Russie et la Syrie. Cela a conduit l’armée à annuler cette mission au moins deux fois.
Un responsable du Pentagone a déclaré à Newsweek que l’endroit où il séjournait à Bagdad avait été bombardé depuis les airs pour l’empêcher de devenir un centre de pèlerinage à sa mémoire.