Les chefs des localités de la vallée du Jourdain ont adressé un appel aux ministres et aux membres de la Knesset. Ils affirment qu’il y a eu des tirs depuis la Jordanie dans la région pendant une longue période de nuit. Ils ont également souligné la présence accrue de l’armée jordanienne dans la zone frontalière après le 7 octobre.

L’armée israélienne affirme avoir également considérablement accru sa présence militaire à la frontière jordanienne et finaliser les préparatifs en vue d’une modernisation majeure de la barrière frontalière jordanienne.

« Ce problème est connu de Tsahal », a indiqué le service de presse de l’armée. « Nous travaillons avec les forces de sécurité pour renforcer les capacités défensives dans la région et améliorer les défenses technologiques. » 

Les médias le rappellent : en décembre, la ministre des implantations et des Missions nationales, Orit Struk, avait évoqué lors d’une réunion gouvernementale l’augmentation du nombre de bombardements des zones frontalières par la Jordanie. 

Ce à quoi le commandant de la Région militaire Sud, le général de division Eliezer Toledano, a répondu : « Il existe effectivement un risque d’infiltration dans cette zone, mais il n’est pas nécessaire d’en parler en détail. » Il a ajouté que l’armée jordanienne a accru sa présence à la frontière et qu’elle « fait du bon travail pour empêcher les infiltrations ».

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