C’est dans la ville de bat Yam où travaillait le terroriste qui a tué le jeune soldat de l’armée de l’air,Tomer Hazan, que des dizaines d’israéliens ont manifesté pour crier leur ras-le- bol contre les patrons qui embauchent illégalement des palestiniens dans leur restaurant ou hôtels afin de les payer moins cher sans prendre en compte la sécurité des israéliens.

Photo de Tomer ZL

Des dizaines de manifestants devant le restaurant ‘צחי בשרים » ont protesté contre le meurtre d’un soldat qui aurait pu être évite si cet arabe palestinien ne travaillait pas dans un commerce juif où il a rencontré le soldat et l’a kidnappé pour le tuer après avoir compris qu’il ne pourrait jamais échanger son frère terroriste dans une prison israélienne depuis 29 ans complice en aidant un kamikaze.

Les manifestants ont mis une pancarte sur la porte du restaurant où l’on pouvait lire : « tu as économisé en argent ,et un soldat a payé »

Zahi Antebi, le propriétaire du restaurant, revendique de ne pas avoir embauché le terroriste de façon illégale et a ajouté que le palestinien avait toutes les permissions pour passer en Israël.

La femme palestinienne du terroriste a quitté son mari avec ses enfants chez son père, car l’homme était agressif. Celui ci n’a pas hésité à vivre avec une russe israélienne, avec qui il venait et partait quand bon le semble. En plus de l’assimilation, il y a l’insécurité.

«La police savait qu’il employait des shabahim [Palestiniens illégalement en Israël], pourquoi n’ont-ils pas vérifier, pourquoi n’ont-ils pas pu faire quelque chose? Tous nos enfants étaient en danger ici « , a déclaré Elinor, une mère de quatre garçons qui a dit qu’elle avait l’habitude de manger au restaurant.

«Il est irresponsable pour lui d’embaucher des shabahim au milieu de la ville. Il nous abandonne pour économiser quelques shekels supplémentaires « , a déclaré Ravit, une mère de quatre enfants debout à l’extérieur du restaurant ce samedi soir.

«Nous souffrons tous avec la famille, mais la douleur est la colère est plus grande. Il [le meurtrier] aurait pu aussi poser une bombe et fait sauter le bâtiment, tué à l’intérieur chacun d’entre nous « , a déclaré Ravit, ajoutant qu’elle ne mangera plus jamais  au restaurant à nouveau.

Comme d’autres, elle a dit qu’elle pensait que les hommes arabes qui travaillent dans le restaurant étaient de Jaffa, ou ailleurs à proximité de la Ligne Verte.

Pendant qu’elle parlait, de petits groupes de jeunes hommes ont scandé «Mort aux Arabes» et «Bat Yam est juif». A un moment, un groupe de jeunes hommes a commencé à taper sur les volets métalliques du restaurant, et des pierres ont été lancées et la police n’a fait aucune arrestation. Pendant ce temps, une jeune femme tenait une pancarte où l’on pouvait lire : « Le sang est sur vos mains! »

Cet homme n’est pas le seul à travailler au sein de collectivité juive, il suffit de se rendre dans tous les hôtels du pays, Jérusalem, Tel Aviv, Natanya, ou Tiberiade pour remarquer que les employés sont des arabes.

Bien évidemment, ils ne sont pas tous des terroristes, mais si un seul d’entre eux veut commettre un attentat de masse, il en aura la possibilité, il suffit d’une seule cuillère de poison dans une marmite pour empoissonner 500 personnes d’un seul coup dans une salle de réception d’hôtel.

Il y a moins de deux semaines, le gouvernement d’Israël a accordé un supplément de 5.000 permis de travail pour les palestiniens  en Israël.

Le soldat de 20 ans sera enterré aujourd’hui à 16h00 à Holon.

 

 

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