Des Juifs français ont été choqués par une nouvelle exposition de photos à Paris qui, selon eux glorifie le terrorisme palestinien.

L’exposition controversée mis en place par Médecins sans frontières présente des photos et le texte d’accompagnement sur le conflit israélo-palestinien, qui, selon cette ONG, a commencé avec le sionisme «L’objectif de la création d’un Etat juif en Palestine. »

Une partie de l’exposition centre sur un homme de 26 ans de Sichem qui a été emprisonné à plusieurs reprises dans les prisons israéliennes. Sans exposer ses crimes terroristes qui l’ont entraîné probablement en prison, l’exposition décrit simplement les prisons israéliennes avec des conditions « dégradantes, humiliantes ».

Une autre photo montre une affiche en langue arabe décrivant un terroriste palestinien éliminé tout en attaquant les Israéliens comme un «martyr».

Roger Cukierman, président du CRIF et groupe de coordination des communautés juives de France, a fait pression sur la commune de Paris la semaine dernière pour refuser  l’exposition «In Between Wars. »

Ses plaidoyers ont fait « sourde oreille » sur cette exposition ouverte depuis le 23 Décembre à la Maison des Métallos, un espace culturel appartenant à la municipalité.

Le CRIF a dit que l’exposition choque la communauté dans un communiqué, affirmant qu’elle « ne peut qu’augmenter la violence antisémite et la menace terroriste. »

Cukierman a également dit sur Twitter : « Nous pleurons encore 130 morts, mais pour « Médecins sans frontières » les terroristes sont des martyrs. C’est choquant. »

En réponse, Mego Terzian, le président de « Médecins sans frontières », a déclaré à l’AFP que, pendant qu’il « comprend la nature controversée» de l’exposition, Cukierman « agi de façon irresponsable » et ses revendications « sont en dehors des normes du discours public ».