Allaan Mohammed a été accompagné par un groupe d’officiers supérieurs du service d’urgence du Magen David Adom et le ministère de la Santé.
L’incident a entraîné l’installation d’une salle d’urgence particulière dans le centre médical pour traiter les prisonniers palestiniens en grève de la faim.
Chaque prisonnier qui est détenu en détention administrative (sans procès), depuis novembre est placé dans une unité de soins intensifs, s’il est incapable de boire de l’eau.
Les médecins ont été invités à nourrir Allaan par la force, seulement si sa vie est en danger. Si cela arrive, ce sera la première fois qu’une telle pratique est réalisée en Israël.
Le 30 Juillet dernier a été approuvée à la Knesset (parlement) une mesure qui permet de sauver une personne dont la vie est en danger, mais celle-ci a été rejetée par les responsables de l’ONU.
Le groupe israélien des Médecins pour les Droits de l’Homme a déclaré que les médecins de l’hôpital Soroka ont décidé de ne pas traiter Allaan sans leur consentement.