Les membres de « l’Etat islamique » ont tué 35 soldats de l’armée de Bachar al-Assad au centre de la Syrie. Le Centre syrien de surveillance des droits de l’homme appelle ces derniers affrontements l’opération la plus grave et la plus meurtrière des islamistes depuis la chute du «califat».
Selon les défenseurs des droits de l’homme, quatre officiers syriens de haut rang comptent parmi les militaires tués et leurs alliés des détachements chiites.
Les combats se sont déroulés ces deux derniers jours dans le désert à l’est de la ville de Homs.
L’organe du réseau IG Amaq a reconnu la responsabilité de l’attaque.
Huit autres soldats et soldats de l’armée, dont deux officiers, ont été tués jeudi lors d’une autre attaque près de la ville de Deir al-Zur, dans l’est de la Syrie.
En mars, les forces kurdes ont annoncé la destruction des derniers points fortifiés des djihadistes de l’Etat islamique, mais les troupes islamistes opèrent toujours dans le désert. C’est un vaste territoire situé entre les villes de Damas, Hama et Homs à l’ouest et le fleuve Euphrate à l’est.
Le commandement américain, qui soutient les forces armées kurdes de l’air et de l’artillerie, a plusieurs fois averti que la perte du territoire par l’État islamique ne signifiait pas sa liquidation en tant que force militaire. Ils poursuivront les attaques depuis le désert et les attaques contre les troupes syriennes-chiites et kurdes.