Avant la tentative de coup d’État, le Chef de Wagner négociait avec Bachar al-Assad sur une forte augmentation de la taille du groupe en Syrie.

Il s’agissait de faire de la Syrie une base mondiale pour Wagner, et de faire 70 000 mercenaires dans le pays au lieu de 4 000.

Ceci est rapporté par le réseau britannique ITV. Les responsables de Damas étaient prêts à accepter une multiplication par plus de dix du nombre de combattants wagnériens en Syrie, considérant cette décision comme un moyen de renforcer les liens avec le Kremlin.

50% des nouvelles forces combattantes doivent rester en Syrie pour pouvoir être déployées dans les points chauds du nord-ouest du pays.

Le reste des troupes devait être envoyé en Ukraine, au Mali ou en République centrafricaine.

Les arrangements actuels, évalués à des dizaines de millions de dollars par mois, permettent au chef des paramilitaires d’utiliser une partie des ressources naturelles de la Syrie.

Le réseau saoudien Al-Hadath rapporte qu’après le coup d’État, la police syrienne est venue dans les bureaux de Wagner. Trois commandants ont été arrêtés. Telegram PMC réfute ces données.

PMC « Wagner » est actif en Libye, au Soudan, au Mali, en République centrafricaine, au Mozambique, au Burkina Faso, à Madagascar et au Venezuela. Pour le moment, on ne sait pas si les mercenaires de ces pays recevront un soutien en argent et en armes.