Le ministre de la Sécurité intérieure Omar Bar-Lev et le président de la Knesset, le député Miki Levy, se sont mis d’accord sur un nouveau plan, qui permettra aux membres de la Knesset de visiter les prisonniers de sécurité (terroristes) en prison. La décision entrera en vigueur le 1er août pour une année, au cours de laquelle sa mise en œuvre sera examinée pour des corrections et des améliorations.

Bar-Lev a dirigé la formulation du plan avec le président de la Knesset Levy, et l’objectif est, d’une part, de permettre la liberté des députés de toutes les factions de la Knesset (comme demandé par le président de la Knesset), et d’autre part, de protéger les intérêts de sécurité de l’État d’Israël.

En toile de fond de la procédure qui a été élaborée, la décision de la commission de la Knesset, sur recommandation du ministre Erdan à partir de 2016, d’empêcher les députés de visiter les prisonniers de sécurité à la suite de l’affaire Bassel Gattas, un ancien membre de la Knesset de la liste commune, qui était condamné après avoir été surpris en train de faire passer clandestinement des téléphones portables et des SMS à des terroristes lors de sa visite à la prison de Katziot. Depuis lors, les visites ont presque complètement cessé.

Dans la procédure précédente que l’État a présentée à la Haute Cour, il a été suggéré que chaque faction nomme un représentant pour visiter un prisonnier de sécurité, mais à la suite de la Haute Cour, Miky Levy et le ministre Bar-Lev ont entamé des négociations pour examiner le bon calendrier des visites. Il a été convenu que le ministre, en coordination avec le président de la Knesset, donnera le droit à chaque député de visiter chaque prisonnier de sécurité, et en même temps de prévenir les risques de sécurité.

Le plan : Termes et conditions
Selon le schéma, une demande de tout membre de la Knesset de tenir une réunion avec un prisonnier de sécurité nécessitera une coordination préalable entre le député et le bureau du ministre de la Sécurité intérieure, qui transmettra la demande au bureau du commissaire de la prison. Service Tout risque de sécurité lors de la visite.

La décision du commissaire sera rendue dans un délai maximum de cinq jours ouvrables, mais lui-même ou le ministre de la Sécurité intérieure aura le droit de reporter ou d’empêcher la réunion pour des raisons de sécurité nationale, même après son approbation. Si et quand le motif d’annulation expire, le commissaire devra fixer une nouvelle date pour la réunion.

Raisons possibles pour empêcher ou rejeter la rencontre entre le membre de la Knesset et le prisonnier de sécurité : s’il existe une base raisonnable pour soupçonner que la visite présente un danger pour la sécurité de l’État, la sécurité publique, la sécurité d’une personne, à la sécurité de la prison ou en général à la discipline et à l’ordre dans la prison. De plus, le commissaire peut empêcher une rencontre s’il soupçonne que la visite peut contribuer à l’activité ou au comportement d’une organisation terroriste, ou si la visite perturbe une enquête menée par les différentes autorités.

Le schéma convenu permettra au membre de la Knesset de rencontrer un maximum de deux prisonniers de sécurité lors de chaque visite, mais avec chacun d’eux séparément. Dans le même temps, si la visite est approuvée mais qu’il est nécessaire de réduire la crainte d’une atteinte à la sécurité, le commissaire sera en droit d’imposer diverses restrictions concernant la supervision de la visite.

Shai Glick, PDG de l’organisation « Bezelmo », s’est prononcé contre le plan et a déclaré à « Israel Hayom » que « c’est une décision scandaleuse ». Il est impossible pour les familles des assassinés et les citoyens d’Israël de financer des élus qui critiquent, et certains soutiennent même ouvertement, les meurtriers de leurs proches. Nous travaillerons de toutes nos forces contre ce plan. Les terroristes devraient moisir en prison, ne pas recevoir de visites et de compliments. »