Au début de la semaine prochaine, les ministres des Affaires étrangères français et allemand se rendront en Israël. Leur objectif est de négocier des conditions qui préserveraient l’accord nucléaire avec l’Iran. Le président Trump a lancé un ultimatum: si les clauses du traité ne sont pas renforcées, en mai, il n’autorisera pas son extension, et les Etats-Unis se retireront de l’accord.
En même temps, le président américain n’a pas avancé de critères clairs pour «améliorer» l’accord. Les européens ont donc préparé un projet de manière indépendante et soumis leurs propositions à l’approbation de la Maison Blanche. C’est Trump qui décidera si les États-Unis agréent les nouvelles conditions du contrat. L’Allemagne et la France croient évidemment que sans le consentement d’Israël, les Etats-Unis rejetteront les amendements proposés.
Téhéran a déclaré à plusieurs reprises que les accords de Genève sont définitifs et ne peuvent être révisés. l’Iran n’acceptera aucune condition supplémentaire à la levée des sanctions économiques en échange du gel de son programme nucléaire. Les Européens, cependant, espèrent trouver le moyen de sauver l’accord. Ils pensent ainsi repousser la menace d’une bombe nucléaire iranienne et la guerre avec la République islamique.