Il reste moins de 24 heures avant le début des élections législatives en France. Hier, les derniers résultats du sondage ont été publiés , selon lesquels le Rassemblement national et une partie du centre-droit, prêts à une alliance avec les nationalistes, peuvent obtenir de 36 à 37 % des voix. C’est un point et demi à deux points de pourcentage de plus que lors des sondages précédents. Malgré une campagne médiatique acharnée et une consolidation sur le flanc gauche, le parti de Le Pen continue de se renforcer. Si les électeurs d’un autre parti nationaliste, Reconquête, créé il y a deux ans par le publiciste Eric Zemour, décident de voter pour le Rassemblement national, ce dernier pourrait obtenir 1,5 % supplémentaires. Il est fort probable qu’ils le feront, puisque ce dernier parti ne surmonte pas la barrière électorale. Les travailleurs, les agriculteurs, les hommes d’affaires et les retraités voteront pour les nationalistes.
Le bloc Nouveau Front populaire, composé de socialistes, d’extrême gauche La France insoumise, d’écologistes, de communistes et d’un certain nombre d’autres partis de gauche, est en retard de 8 % avec 28 à 29 % des voix. Les gens vont voter en masse pour le bloc de gauche dans les banlieues des grandes villes peuplées d’émigrés, et dans les grandes villes elles-mêmes, les soi-disant « bo-bos » (bohémiens bourgeois) sont pour la plupart des gens de professions libérales et des professeurs d’enseignement de l’école supérieure qui a étudié dans les universités pendant de nombreuses années, mais tous ont travaillé toute leur vie pour un petit salaire d’environ 2 mille euros.
Le parti de Macron continue de chuter : les derniers sondages donnent à son bloc Ensemble pour la République 19,5%-20%.
Il est fort probable que le Rassemblement national n’obtienne pas la majorité absolue. Leur leader, Jordan Bardella, 28 ans (qui n’a jamais travaillé), a déjà annoncé qu’il ne briguerait pas le poste de Premier ministre si le parti n’obtient pas de majorité parlementaire. Dans ce cas, il y aura un risque de chaos administratif dans le pays. Comme l’écrivent les journaux français , pour l’éviter, un gouvernement de technocrates, c’est-à-dire de ministres spécialisés non associés à des partis politiques, sera créé en France pour la première fois depuis environ 60 ans. La dernière fois que cela s’est produit, c’était sous De Gaulle.