Tel Aviv / Rishon LeZion, 14 juin 2025 – Les noms de deux Israéliens tués depuis hier soir suite à des tirs de roquettes iraniennes sur le centre du pays ont été publiés. Israel Aloni, 73 ans, a été grièvement blessé par une roquette tombée sur un immeuble à Rishon LeZion. Il vivait seul dans un demi-sous-sol. Ce vieil homme souffrait de nombreuses maladies chroniques, dont une inflammation des articulations, et la douleur l’empêchait de sortir rapidement du lit. Il a décidé de ne pas aller au mamad, même s’il aurait pu survivre, comme ses voisins, s’il avait fait un effort.
La famille de son fils a déclaré aux médias qu’il était un grand-père et un père formidable. Selon son fils, Israël a été blessé par des éclats d’obus et l’explosion. Lorsqu’ils sont arrivés jusqu’à lui, il était déjà mort.
À Rishon LeZion également, une femme a été mortellement blessée. Son identité n’a pas encore été dévoilée.
Plus tard, le nom de la femme tuée hier lors du bombardement de Ramat Gan est devenu connu : Eti Cohen-Angel.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Le missile, lancé directement depuis l’Iran selon Tsahal, n’a frappé aucun site militaire, aucune base, aucune infrastructure stratégique. Il s’est abattu sur un quartier résidentiel de Rishon LeZion, à l’aube, alors que les habitants dormaient encore. Des dizaines d’autres civils ont été blessés, certains gravement.
La précision de l’impact, conjuguée au fait qu’aucun objectif militaire ne se trouvait à proximité, pousse les analystes israéliens à conclure que l’Iran a délibérément ciblé une population civile, dans un acte considéré comme un crime de guerre par le droit international.
« Il ne s’agit pas d’une erreur de trajectoire. Il s’agit d’un message sanglant : ‘nous pouvons tuer vos familles dans leur sommeil’. Mais ce message, nous le retournons contre eux : vous ne briserez jamais notre esprit », a déclaré le maire de Rishon LeZion, Raz Kinstlich.
Une douleur ancienne, une résilience intacte
Pour beaucoup d’Israéliens, cet événement ravive des souvenirs amers : les roquettes du Hamas, les attaques du Hezbollah, les kamikazes dans les bus… Mais il rappelle aussi la capacité unique du peuple d’Israël à surmonter la tragédie, à se reconstruire, à vivre.
Conclusion : Rishon LeZion, blessée mais debout
Israel et Eti ne sont pas des « dommages collatéraux », ce sont des victimes innocentes d’une agression ciblée contre une nation libre. En révélant leur nom, Israël ne fait pas seulement acte de mémoire – il rappelle au monde que chaque vie israélienne compte, que chaque deuil est aussi un acte de résistance.
Et même sous les missiles, le peuple d’Israël se tient debout, uni, déterminé à protéger la vie, la dignité, et l’avenir.
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