Les militaires israéliens et américains ont tenu des consultations sur la coordination des actions des deux armées en cas d’escalade majeure dans la région, et en particulier à la frontière nord d’Israël.
Amos Harel, chroniqueur militaire pour le journal Haaretz, écrit aujourd’hui qu’une délégation d’officiers de haut rang du commandement central de l’armée américaine s’est rendue en Israël. Des collègues israéliens ont discuté avec eux des plans pour aider l’armée israélienne dans les domaines du renseignement, de la défense aérienne et de la logistique.
Dans le même temps, il est à noter que les parties n’ont pas discuté de l’option de la participation active de l’armée américaine aux attaques de Tsahal contre le Hezbollah au Liban. Bien que le parti chiite libanais soit considéré comme une organisation terroriste aux États-Unis, le Pentagone restera en dehors des combats.
Les militaires américains et israéliens se sont présentés leurs scénarios d’évolution des événements en cas de guerre avec le Hezbollah et l’étendue de la participation de l’Iran à celle-ci, ainsi que les principaux dilemmes qui se poseraient dans ce cas.
L’observateur rapporte que les États-Unis disposent d’importants stocks de munitions d’urgence, de sorte que les parties ont discuté de la possibilité de les emprunter en cas de guerre.
La question de la création d’un système de coopération de défense avec les pays du Moyen-Orient a également été évoquée. C’est l’une des priorités de la visite de Joe Biden dans la région le mois prochain.