Cette fois-ci, la population palestinienne n’est pas en colère contre Tsahal, mais contre leur propre dirigeant, Mahmoud Abbas, après qu’il a été révélé que le conseiller d’Abu Mazen a tenté de lever des fonds pour construire un quartier résidentiel pour des hauts fonctionnaires de l’AP, et a affirmé que ces fonds étaient dédiés pour des actions contre « les colons« .
Ce nouveau scandale de corruption parmi les fonctionnaires du gouvernement, s’est déclenché après la découverte de documents relatifs à des tentatives de détournement de fonds publics. L’indignation publique est arrivée depuis la stagnation de l’économie palestinienne et la déception des services fournis au public par le gouvernement d’unité.
Une source palestinienne de l’AP a parlé sous couvert d’anonymat, et a confirmé l’authenticité des documents, elle a fourni un rare aperçu de ce qui se passe dans l’Autorité palestinienne. Un des documents a été signé par Majdi Al Khaldi, conseiller diplomatique du Président de l’AP (de Mahmoud Abbas), et indique que le Ministre des Affaires étrangères du Bahreïn a demandé 4 millions de $ pour financer la construction d’un quartier résidentiel à Ramallah.
Al Khaldi a affirmĂ© que l’argent a Ă©tĂ© utilisĂ© pour financer la «rĂ©sistance aux colonies israĂ©liennes », malgrĂ© le complexe qui a Ă©tĂ© construit Ă Ramallah. Il est difficile de savoir si BahreĂŻn a donnĂ© l’argent Ă Al Khaldi, qui a refusĂ© de commenter le rapport.Â
Le deuxième document a Ă©tĂ© signĂ© par Nazmi, en charge de passages frontaliers de l’AutoritĂ© palestinienne ; il a demandĂ© au gouvernement de payer les Ă©tudes de sa fille, ainsi que des traitements mĂ©dicaux de sa famille en Jordanie, reprĂ©sentant une somme totale de 15,000 $.Â
Il s’est défendu en disant que sa demande a été approuvée par le gouvernement palestinien qui a démenti. Comme mentionné ci-dessus, le rapport a provoqué une très vive colère de la population palestinienne, comme en témoignent les réseaux sociaux.
Les organisations suivent le déroulement de PA, et soutiennent que l’ampleur de la corruption a diminué considérablement depuis la mort de Yasser Arafat en 2004. Toutefois, Abbas a été critiqué pour avoir ignoré la corruption de ses prédécesseurs, contrairement à la façon qu’ il a utilisée pour évincer ses rivaux politiques.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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