Les Palestiniens rassemblent des excuses pour attaquer Israël dimanche prochain, Jour de Jérusalem.
Le site palestinien Ma’an n’est affilié à aucune organisation terroriste. Pourtant, même ce média dit qu’il n’y a pas d’alternative raisonnable à l’attaque des Juifs israéliens dimanche prochain avec des roquettes, le terrorisme ou les deux.
L’année dernière, la Journée de Jérusalem a été marquée par des roquettes du Hamas vers Jérusalem – mettant en danger les lieux très saints que les musulmans prétendent être si importants pour eux. Pour les Palestiniens, la guerre était un net positif car elle montrait qu’ils pouvaient encore affecter Israël et empêcher les Juifs de célébrer la réunification de Jérusalem.
Ils ne considèrent pas une guerre qui a tué des centaines de personnes et qui a détruit une partie de Gaza comme une perte – pour eux, c’était une victoire, et le Hamas a surfé sur une vague de popularité pendant des mois après, en endossant le rôle de « défenseur de Al Qods et Al Aqsa. »
Tout ce dont les Palestiniens ont besoin, c’est d’une excuse pour répéter leur prétendue victoire. Et ils les collectionnent.
1.) La marche elle-même, qui est une provocation inacceptable aux sentiments de millions de musulmans.
2.) Une décision de justice, non appliquée par la police israélienne, permettant aux Juifs de prier à haute voix sur le Mont du Temple.
3.) Les Juifs continuent de visiter et de prier en silence sur le lieu saint, comme ils le font depuis des années maintenant.
4.) Attaques du « prix à payer » par des colons d’extrême droite, même si elles sont dénoncées par presque tous les Juifs.
5.) Naftali Bennett n’a même pas mentionné les Palestiniens lors de son discours à l’ONU en septembre dernier, qu’ils trouvent irrespectueux.
6.) Israël extirpe les cellules terroristes de Jénine.
7.) La mort de Shireen Abu Akleh.
8.) La police israélienne attaque des personnes essayant d’emmener son corps sur un autre itinéraire lors de ses funérailles.
9.) Les États-Unis retirent Kahana Chai de la liste des organisations terroristes.
Rien de tout cela n’est une raison pour commencer à attaquer des civils juifs. Mais dans le système honneur/honte palestinien, ne pas attaquer les Juifs est présenté comme inacceptable et honteux.
L’éditorial se termine non pas sur une menace mais sur une promesse virtuelle :
» La déclaration de l’Autorité palestinienne et la déclaration du Royaume de Jordanie selon lesquelles l’occupation est responsable de la prochaine guerre de religion représentent plus qu’un avertissement de ce qui va se passer. »
« La question n’est plus de savoir si une nouvelle bataille aura lieu dimanche prochain. Plutôt, la question la plus précise : Quel est le miracle qui peut empêcher la survenue d’une telle bataille ? »
Les Palestiniens sont amorcés dans tous leurs médias pour une guerre.
Israël doit planifier en conséquence. Et il devrait dire, sans équivoque, que même si les accusations contre Israël sont fausses et exagérées, quiconque déclenche une guerre le 29 mai ne sera pas satisfait du résultat.
Et il doit faire connaître et traduire les menaces aujourd’hui, et non pas la semaine prochaine…car ce sera trop tard !