Un député du parti juif de la Torah, Yaakov Asher, a laissé entendre aujourd’hui sur les ondes de la radio religieuse Kol Hai que son parti ne considère pas Benjamin Netanyahu comme un leader incontesté et est prêt à chercher activement son remplacement pour ne pas rester dans l’opposition. Les « Haredim » laisse entendre que pour préserver le gouvernement religieux de droite avec leur participation, ils essaieront de trouver un remplaçant à Netanyahu au sein du « Likud ».

«Nous n’intervenons pas dans les affaires des autres partis, qui sont leur chef, mais nous n’allons pas attendre la dernière minute de l’expiration du mandat pour recevoir des surprises de Bennett et d’autres», a déclaré le député Asher. Il a ajouté que si les haredim ne voient pas de progrès dans les tentatives de Netanyahu de rassembler une coalition de droite, ils «réfléchiront à ce qu’il faut faire» – c’est-à-dire chercher un autre chef pour le gouvernement de droite.

Le correspondant de Ynet, Kobi Nakhshoni a reçu de sources des partis juifs de la Torah et Shas une confirmation et une explication de l’allusion : les partis religieux doutent de plus en plus de la capacité de Netanyahu à former une coalition et n’ont pas l’intention de s’opposer, comme en 2013…

«Si nous voyons qu’il n’a aucune chance de créer un gouvernement, nous mettrons peut-être fin à cela», cite Nakhshoni, un activiste anonyme du parti juif de la Torah. Le journaliste a conclu que les partis religieux ne croient pas au succès de Netanyahu et sont prêts à «fuir le navire en train de couler» pour maintenir le pouvoir.

Le mandat de Netanyahu expire dans 19 jours. Bennett continue de ne pas s’engager à ne pas soutenir le «gouvernement pour le changement» ; Netanyahu ne lui propose pas de rotation – seulement le poste de ministre de la Défense. Bezalel Smotrich continue de profiter de chaque occasion pour un nouveau sermon passionné sur l’inadmissibilité de «confier votre destin entre les mains d’ennemis», c’est-à-dire de créer un gouvernement basé sur les partis arabes. Le jour de l’indépendance, il a adressé une « lettre ouverte » à Netanyahu et à Sarre à ce sujet. Arès l’attaque au missile sur Sderot, il y est revenu à nouveau : « Voulez-vous vraiment que l’Etat d’Israël devienne l’otage du mouvement islamique pour que le gouvernement dépende de lui pour répondre aux bombardements du Hamas (mouvement islamique de Gaza) ? «