Depuis le 7 octobre, 12 procédures ont été engagées contre des soldats de Tsahal, en service actif et en réserve, mais la plupart n’ont pas abouti à une enquête ou à un arrestation. La sous-commission du cabinet de sécurité et de défense a tenu une réunion spéciale pour se préparer à de futurs incidents et déterminer la responsabilité dans ces cas. Le père du soldat a commenté l’événement : « J’ai demandé qu’ils prennent les affaires et partent aussi loin que possible », tandis que l’ex-avocat général a averti : « Cette fois, nous étions plus proches que jamais ».

Le tribunal brésilien a ordonné une enquête contre Y., un soldat de réserve qui visitait le pays, et en Israël, il est clair que cette fois, ils ont été plus proches d’une crise diplomatique que jamais. Aujourd’hui (dimanche), suite à cet incident qui a exercé une pression considérable sur le ministère des Affaires étrangères, des informations inquiétantes ont été présentées au gouvernement concernant la possibilité d’arrêter des soldats israéliens à l’étranger.

Les derniers événements préoccupent sérieusement le ministère des Affaires étrangères et les responsables israéliens. Lors d’une réunion de la sous-commission du cabinet de sécurité et de défense, présidée par le ministre Gideon Sa’ar, des données inquiétantes ont été partagées, certaines restant sous confidentialité. Il a été révélé qu’entre le 7 octobre et aujourd’hui, en un an et trois mois, 12 cas ont été enregistrés où des procédures ont été ouvertes contre des soldats, actifs et réservistes.

Dans la plupart des cas, les procédures n’ont pas abouti à une enquête, et aucun cas n’a encore atteint le stade de l’arrestation. Dans tous les cas, Israël a pris des mesures pour éviter que les soldats ne restent dans ces pays. Les pays où des procédures ont été ouvertes contre des soldats de Tsahal sont : Brésil, Sri Lanka, Thaïlande, Belgique, Pays-Bas, Serbie, Irlande et Chypre.

La crainte des arrestations de soldats à l’étranger

Par ailleurs, au second semestre de 2024, une hausse de 63 % des incidents antisémites en ligne a été enregistrée, ainsi qu’une augmentation de 104 % des incidents antisémites physiques. L’objectif de la réunion tenue par la sous-commission du cabinet était de commencer à établir une nouvelle procédure pour gérer de tels cas. La raison : en Israël, personne ne sait exactement qui est responsable de ces affaires, et même le ministère de la Justice ne peut pas déterminer précisément le niveau de risque.

Le père du soldat Y. a évoqué l’incident et a précisé : « Hier à 17h, mon fils m’a appelé pour me dire que le consulat lui avait indiqué qu’un mandat d’arrêt international avait été émis contre lui. À ce moment, je lui ai demandé de tout prendre et de partir aussi loin que possible. »

« Il fallait le localiser », a déclaré l’ambassadeur d’Israël au Brésil, Dani Zonshein. « J’ai parlé avec lui alors qu’il était sur le point de partir, et il m’a dit qu’on lui avait demandé de patienter un instant, mais il n’y avait pas de mandat d’arrêt contre lui. » Dr. Roy Sheindorf, ancien procureur adjoint, a ajouté : « Il me semble que cette fois, nous étions plus proches que jamais. Le tribunal a ordonné à la police d’ouvrir une enquête. »