Il semble que les prédictions du début de la guerre contre l’Ukraine commencent à se réaliser : après Pessa’h, le stock de blé comestible en Israël s’amenuise, et certains produits manquent même dans les supermarchés. La crise va-t-elle durer longtemps ?
Le ministère de l’Agriculture prend aujourd’hui les premières mesures pour résoudre la crise du blé qui a frappé le monde et en particulier le Moyen-Orient suite à la guerre en Ukraine. Israël importe régulièrement de Russie et d’Ukraine environ la moitié de la quantité de blé pour l’alimentation. En raison de la poursuite des combats en Europe, et compte tenu de la hausse des prix des matières premières et des autres barrières aux importations créées en raison de la situation, le recyclage du blé comestible se fait déjà sentir en Israël.
Au début de la guerre, les prévisions indiquaient la période après Pessa’h comme le premier point de crise de l’approvisionnement en blé en Israël. Avec le déclenchement de la crise, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Oded Forer, a chargé ses employés de bureau de formuler un plan pour trouver des sources alternatives d’importation de blé alimentaire, qui est utilisé par l’industrie et l’agriculture israéliennes et qui est un élément vital et nécessaire de base pour la production locale d’aliments frais en Israël.
Le ministère de l’Agriculture annonce maintenant une solution d’importation pour la moitié de la quantité de blé importée en Israël. Entre-temps, dans le cadre d’une stratégie à long terme et dans le but d’assurer des importations continues de blé comestible, Israël a été reconnu par les États-Unis comme un pays éligible pour participer au programme de crédit à l’exportation, ce qui permet une flexibilité dans le paiement des importateurs pour acheter du blé et des céréales de sources américaines.
En vertu de cela, le Département de l’agriculture des États-Unis fournit jusqu’à 18 mois de garantie de crédit aux institutions financières auxquelles le paiement est transféré aux exportateurs. La garantie couvre 98 % du principal et une partie des intérêts. Pour faire avancer la question, dans les prochains jours, le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, organisera une conférence virtuelle pour les importateurs de blé israéliens et les offices de production aux États-Unis, afin de renforcer les liens professionnels entre les parties, et encourager la coopération dans l’importation de blé en Israël.