En Israël, sur fond de hausse des mensualités hypothécaires, le nombre d’appartements vendus a fortement chuté : selon les dernières estimations de l’économiste en chef du ministère des Finances, 18 394 appartements (neufs et d’occasion) ont été vendus au premier trimestre de cette année. C’est 41% de moins qu’en janvier-mars de l’année dernière, et l’un des niveaux de vente les plus bas des 20 dernières années.
Le rapport du ministère des Finances indique que la chute est due au prix élevés de l’immobilier au centre du pays, tandis qu’à la périphérie le nombre d’appartements vendus a augmenté et atteint 49% du marché. C’est aussi le chiffre le plus élevé des 20 dernières années.
Le prix moyen des appartements dans le centre du pays était de 2,79 millions de shekels, soit 3,8 % de plus qu’au premier trimestre 2022.
Autre indicateur caractéristique : le nombre d’appartements « de qualité » a fortement diminué. Avant de commencer à augmenter les taux d’intérêt, ces appartements étaient majoritaires, mais maintenant ils sont minoritaires.
L’écart de prix entre un appartement neuf et un logement de seconde main s’est creusé : il y a un an, la différence était de 580 000 shekels, et maintenant elle est de 890 000.
Mais à Tel-Aviv, on assiste à un certain renouveau du marché des appartements de prestige. On parle d’appartements vendus pour plus de 10 millions de shekels. Leur nombre est passé de 47 à 63. En revanche, les prix de ces super appartements ont baissé de 13 % sur l’année. Il y a eu 15 transactions de ce type à Herzliya, comme au cours des trimestres précédents. Peut-être que la croissance du marché du logement de luxe à Tel-Aviv est due à l’arrivée de riches Israéliens nouvellement créés de Russie.
